À propos de Fabienne Simon

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Performance durable des entreprises

Depuis le 18 novembre, date de lancement de l’Observatoire de l’Engagement, nous avons reçu beaucoup de retours encourageants. De nombreuses personnes saluent notre initiative et désirent lancer un débat de fond sur la question incontournable de l’engagement. Cela nous encourage fortement à développer les actions de notre Observatoire. Parmi les remarques qui nous ont été soumises trois méritent déjà d’être mentionnées. – L’engagement des salariés est perçu comme le nouveau sésame de la performance durable des entreprises. – L’engagement des salariés est conditionné de manière déterminante par le contexte socio culturel dans lequel ils évoluent. Les résultats obtenus pour un pays comme la France ne sont pas transposables à d’autres pays ou continents.

L’engagement doit être resitué dans un contexte où les salariés sont souvent connectés et joignables 7 jours sur 7. Dans ce contexte la notion d’engagement prend une toute autre dimension. Dès janvier 2015, nous reviendrons vers vous avec un nouveau programme. Vous serez encouragés à l’enrichir par vos critiques et vos suggestions.

Par |2017-07-03T22:55:06+00:00mars 15th, 2015|

Travailler au XXI ème siècle / Lu pour vous

Travailler au XXI ème siècle : Des salariés en quête de reconnaissance
De Maëlezig Bigi, Olivier Cousin, Dominique Méda, Laetitia Sibaud, Michel Wieviorka
Edition Robert Laffont

L’ouvrage collectif Travailler au XXI ème siècle réunit les contributions de plusieurs chercheurs en sociologie du travail dont Dominique Méda et Michel Vieworka autour de la problématique peu explorée de la reconnaissance des salariés. Ce livre présente un intérêt d’autant plus grand qu’il restitue ce nouveau champ d’études de la reconnaissance dans le courant d’idées qui a traversé ces dernières décennies. Ce livre est également remarquable par la richesse des verbatim de salariés (extraits des interviews) placés en illustration et en support des différents chapitres du livre.
Les auteurs nous rappellent que le management des années 1980 et 1990 avait pour objectif principal de libérer et de mobiliser individuellement les travailleurs pour les inciter à s’engager dans une logique gagnant/gagnant avec les directions d’entreprise. Cette « révolution managériale » n’a cependant pas débouché, sur les résultats annoncés. Des pratiques tayloriennes ont en effet perduré au sein de nombreuses entreprises à la recherche d’optimisation. D’autre part, la question sociale s’est transformée. Au final, les nouvelles formes de mobilisation individuelle et collective ont porté atteinte à l’intégrité morale et physique des salariés. Elles ont engendré de la fatigue, de la violence, de la souffrance, et du stress.
Depuis quelques années d’autres approches s’élaborent pour tenter de penser différemment le sens porté au travail et de se doter de nouveaux instruments d’action managériale. C’est dans cette perspective que l’on voit émerger la thématique de la reconnaissance. Elle apparaît comme la résultante de la promesse faite par les entreprises de valoriser les talents des salariés et de répondre à leur désir de voir reconnues leur contribution et leur singularité.
Aux Etats Unis, une littérature managériale qui s’appuie sur des travaux portant sur la motivation, soutient que la dynamique d’engagement engendrée par le besoin de reconnaissance produirait des bénéfices durables : amélioration de l’ambiance au travail, augmentation de la productivité, baisse du stress, de l’absentéisme, du turnover et des coûts afférents.
Mais qu’entend –t-on par « reconnaissance » ? Pour les auteurs, la notion de reconnaissance recouvre en réalité quatre grandes dimensions :
– La première dimension est l’intérêt porté au travail en lui-même ; la fierté du produit réalisé. Une activité ennuyeuse ou dégradée peut engendrer un vif sentiment de mépris et de déconsidération.
– La seconde dimension est la perception de la prise en compte par les managers et par l’entreprise des efforts et des contributions des salariés. En arrière fond, cette interrogation permanente : « Suis-je traité équitablement ? »
– La troisième dimension s’enracine dans le caractère relationnel de la reconnaissance. C’est le regard et l’appréciation de l’autre sur ma production et ma contribution. Cet autre est entendu au sens large : mes collègues, mon responsable hiérarchique, mais aussi le client ou l’usager.
– La quatrième dimension a trait à la prise en compte de l’ensemble de ma singularité : ma trajectoire, mes aspirations, mon équilibre de vie personnel/professionnel mais aussi mon sexe ou ma couleur de peau.
Le management joue bien évidemment un rôle clé. Et les auteurs de souligner le paradoxe, à l’heure où fleurissent les discours sur la reconnaissance, d’un management de contrôle plus que de confiance, où les activités de reporting, jugés comme chronophages, n’incitent pas les managers à prodiguer des marques d’attention à leurs équipes.
A contrario un « bon manager » sait avant tout se montrer prévenant et le montrer : il est apprécié car il est capable de féliciter et d’encourager ses subordonnés.
Les entretiens auprès des salariés font nettement ressortir l’importance de l’évaluation dans la dynamique de la reconnaissance. Le principe fort qui ressort de ces témoignages, c’est que plus on s’éloigne des modèles de management fondés sur le métier et la compétence, plus les évaluations effectuées par les managers semblent injustes, voire absurdes. C’est également le cas pour les critères d’attribution des récompenses individuelles (notamment les primes et autres gratifications) lorsque ceux-ci échappent au management de proximité et sont régulés par des DRH lointaines.
Comment les salariés réagissent-ils aux signes de reconnaissance positifs ou négatifs qui leurs sont adressés ?.
Transposant le modèle d’Albert Hirschman pour comprendre le comportement des consommateurs mécontents, les auteurs caractérisent trois profils types : La sortie ou le renoncement (Exit), la prise de parole critique (Voice), la fidélité à l’entreprise ou à l’organisation (loyalty).
Au cœur de la loyauté on retrouve des salariés profondément attachés à l’entreprise. Ils ressentent un sentiment de fierté et sont sensibles au contrat -au sens large- qui les unit à l’entreprise. Partir, chercher ailleurs (exit), constitue la réponse logique et rationnelle de ceux qui ne sentent pas reconnus et dont la loyauté n’a été récompensée ni sur le plan professionnel ni sur le plan symbolique.
D’après les entretiens réalisés, il conviendrait de compléter cette liste par un quatrième profil: l’apathie. Ce nouveau profil caractériserait des salariés qui profitent du statut tout en n’adhérant pas à la finalité de la relation, en ne contribuant que peu ou mal à la réalisation des objectifs et en ne prenant pas d’initiatives.
Au total Travailler au XXI ème siècle est un bel ouvrage de référence qui nous rappelle que le travail reste central en tant que facteur d’intégration sociale et d’estime de soi. La reconnaissance est au cœur des dynamiques d’engagement et à ce titre les auteurs apportent des repères précieux et souvent congruents à la réflexion.

Par |2017-07-03T22:54:49+00:00mars 10th, 2015|

Arrêtez d’être reconnaissants envers vos salariés

Les experts sont unanimes. La reconnaissance serait le levier idéal pour favoriser la motivation et l’engagement des salariés. Au moment où l’institut Gallup révèle le taux dramatiquement bas des salariés européens, on peut se demander pourquoi celui-ci n’est pas plus largement utilisé.
Isaac Getz, professeur à l’ESCP Europe et co-auteur de Liberté & Cie, apporte un élément de réponse.
Les salariés attendent peut-être autre chose que de la reconnaissance…

Par |2017-07-03T22:54:20+00:00mars 10th, 2015|

Trop chaleureux pour être efficaces ?

Matt Palmquist est un journaliste américain qui fait autorité en matière de management, de stratégie et de gestion des ressources humaines.
Dans cet article, il remet en cause l’idée très répandue selon laquelle les liens d’amitié entre collaborateurs favoriseraient l’efficacité et la productivité au sein des entreprises. En se fondant sur les résultats d’une étude parue dans le n°5 de l’European Management Journal, M. Palmquist démontre qu’une trop grande familiarité entre les membres d’une équipe aboutit au résultat inverse.
Elle constitue un obstacle à la réflexion collective et ralenti l’émergence de nouvelles idées ainsi que l’élaboration de nouvelles stratégies.

Par |2017-07-03T22:53:56+00:00mars 10th, 2015|

Le bonheur au travail ?

Le bonheur au travail : un sujet qui n’a rien d’évident.
Journaliste à L’Express, spécialiste des risques psycho-professionnels, Vincent Olivier explore dix pistes pour mieux vivre sa vie professionnelle.
Réussir ce pari suppose de tenir compte de paramètres très variés. Cela suppose d’identifier ses motivations profondes, de connaître ses limites, de cultiver l’art de mettre ses émotions à distance… Des conseils judicieux s’appuyant sur les travaux de nombreux coachs et psychologues.

Par |2017-07-03T22:58:08+00:00mars 10th, 2015|

Un salarié français sur deux confronté à un risque de Burn-Out.

Le 6 janvier 2015, L’institut Great Place to Work a publié la deuxième édition de son étude sur le bien-être au travail. Menée auprès d’un échantillon de 1000 salariés représentatifs, il révèle que 48% des salariés français sont confrontés de manière directe ou indirecte au burn-out.
39% d’entre eux ressentent une dégradation de l’ambiance au sein de leur entreprise. Cette situation se caractérise notamment par un manque de reconnaissance personnelle.
Seuls 30% des salariés français ont le sentiment que leurs réussites sont vraiment valorisées. Et en ce qui concerne l’avenir ?
83% des personnes interrogées sont pessimistes quant à une possibilité de reprise économique rapide en France. Sale temps pour l’engagement.
cf rbmediation
cf institut-think.com

Par |2017-07-03T22:59:00+00:00mars 10th, 2015|

Création du comité d’orientation

Lancé sur sa belle dynamique, l’Observatoire de l’Engagement poursuit ses activités et vient de créer un Comité d’Orientation. Ses membres se réuniront pour la première fois le 15 Avril prochain.
Ce comité est constitué de personnalités externes, ouvertes sur le monde de l’entreprise. Elles sont complémentaires dans leurs expériences, leurs regards et leurs approches.

-M. Bernard BENATTAR (Philosophe)
-M. François DUPUY (Consultant, Professeur, Auteur de « La faillite de la pensée managériale »)
-M. Bernard COULATY (DRH-Pernod Ricard Asie)
-M. Bruno GUILLEMET (DGRH-Alstom)
-Mme. Sophie PETERS (Psychanalyste et Journaliste : Europe 1, Le Monde, Les Echos)
-Mme. Marie-Sophie RAMSPACHER (Journaliste en charge du management pour Les Echos)

Tous les membres du comité portent un intérêt très actif à la question incontournable de l’engagement des salariés.
Ils sont tous convaincus qu’il s’agit une problématique centrale pour le développement et la performance des collaborateurs et des organisations.
L’objectif du Comité d’orientation est « d’orienter » les actions, les pistes de réflexions, d’études et les champs d’interventions de l’Observatoire. Cette première réunion validera notamment la feuille de route 2015.
Nous sommes très fiers que ces personnalités aient accepté de rejoindre l’aventure de l’Observatoire et soient à nos côtés pour faire évoluer les représentations et faire rayonner cette thématique de l’engagement en entreprise.
Le 19 mars, l’Observatoire organisera une nouvelle table ronde à l’Université de Paris Dauphine en présence des enseignants/chercheurs, Lionel Garreau et Serge Perrot. Les débats porteront sur les questions soulevées par la première étude de l’Observatoire : « L’engagement des salariés vus par les dirigeants ».
Ambition, partage et expérience sont les maîtres mots de notre Think Tank !

Par |2017-07-03T22:59:41+00:00mars 10th, 2015|

Ça rapporte quoi l’engagement?

Le dernier numéro de L’International Journal of Management Research and Business Strategy contient une étude de deux chercheurs indiens qui démontre de manière convaincante l’existence de liens « forts » et « directs » entre le niveau d’engagement des salariés et le niveau de productivité et de rentabilité des entreprises pour lesquelles ils travaillent. Parmi les leviers utilisés pour stimuler l’engagement des salariés se trouvent la possibilité de « dialoguer ouvertement avec sa hiérarchie », celle de « participer à la prise de décision » ainsi que « la reconnaissance de la contribution de chacun à l’effort collectif ». Menée dans l’Etat du Maharashtra (Inde ), cette étude est la première du genre à avoir été menée auprès d’un échantillon de 1200 personnes. Pour donner plus de poids à leurs résultats, les deux chercheurs ont pris soin d’interroger autant de cols blancs que de cols bleus.

Par |2017-07-03T23:00:30+00:00mars 5th, 2015|

L’engagement 2.0

Mettre la puissance des instruments de communication digitaux au service de l’engagement des salariés peut s’avérer très payant. Encore faut-il ne pas se contenter d’investir de manière chaotique dans les derniers gadgets high tech à la mode. Travaillant tous deux pour le cabinet de conseil Mc Kinsey, Arne Gast et Raul Lansink démontrent que l’efficacité d’une telle initiative dépend de la capacité de l’entreprise à anticiper l’impact de cette nouvelle technologie sur sa structure hiérachique. Pour entrer avec succès dans l’ère du 2.0, une entreprise doit être prête à revoir en profondeur son modèle d’organisation. De quoi faire réfléchir avant d’inonder ses collaborateurs de mails, de tweets ou de sms.

Par |2017-07-03T23:00:54+00:00mars 5th, 2015|

Holacratie et engagement

Les résultats de la dernière étude de l’Institut Gallup sont alarmants. Seuls 14% des salariés européens se considèrent engagés dans leur travail. En France, ils sont seulement 9%. Il est vital pour les entreprises de remédier rapidement à cette situation. L’holacratie est l’une des réponses possible à cette crise. Dans un monde révolutionné par la dématérialisation numérique, l’holacratie propose un modèle d’entreprise agile et dynamique susceptible d’entraîner les équipes et de motiver les individus.

Par |2017-07-03T23:01:14+00:00mars 5th, 2015|
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