La revue de presse du 6e Forum de l’Engagement #Décembre2022

Revue de presse

Le mardi 15 novembre 2022, le 6eForum de l’Observatoire a rassemblé près de 130 participants et journalistes sur le thème « Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? ». Revue des articles sur la rencontre annuelle du Think Tank sur l’Engagement au travail.

Interview de Fabienne Simon – cofondatrice de l’Observatoire de l’Engagement

L’enquête annuelle de L’Observatoire de l’Engagement révèle qu’à l’issue de la crise sanitaire, les salariés dans leur ensemble ne sont pas moins investis dans leur travail. Certaines catégories comme les managers augmentent même leurs scores d’engagement vis-à-vis de l’entreprise, des clients et de leur équipe. Quels sont les enseignements de la dernière enquête, publiée le 15 novembre ? Quelles différences de niveau d’engagement constate-t-on en fonction des statuts et de l’âge ?
« Chacun, quel que soit son métier, a besoin de considération »
Article Entreprise & Carrières publié le 21/11/2022

Interview de Geoffrey Carpentier – cofondateur de l’Observatoire de l’Engagement

L’Observatoire de l’Engagement s’est donné pour mission de favoriser les échanges, la veille et l’analyse sur le thème de l’engagement au travail avec l’ensemble des parties prenantes. Sa nouvelle enquête effectuée avec OpinionWay et l’Université de Paris-Dauphine, qui repose sur une étude à la fois quantitative et qualitative, montre que l’engagement des salariés au travail est une question bien plus complexe que certains veulent bien le penser. Le cofondateur de l’Observatoire, Geoffrey Carpentier, nous explique pourquoi…
Geoffrey Carpentier (L’Observatoire de l’Engagement) « Le rapport de force sur le marché du travail entre les employeurs et les employés s’est inversé »
Article INFLUENCIA publié le 17/11/2022

Interview de Lionel Garreau membre du comité d’orientation de l’Observatoire de l’Engagement

La crise sanitaire a eu des impacts sur notre rapport au monde du travail. Ce n’est plus le projet porté par l’entreprise qui compte, mais le projet personnel. Lionel Garreau, membre du comité d’orientation de l’Observatoire de l’Engagement a répondu aux questions de Muriel Reus dans son émission hebdomadaire La Force de l’Engagement sur Sud Radio.
La force de l’engagement 
Émission Le force de l’engagement sur Sud Radio diffusée le 27/11/2022

Une enquête édifiante

L’enquête menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’Engagement explore les tendances et impacts perçus par les managers et les collaborateurs en matière d’engagement au travail. A la clé, des résultats contrastés, à contre-courant des idées reçues : alors même que l’individualisme prend de l’ampleur, l’étude montre le cas de collaborateurs davantage engagés au profit de leur équipe et non plus de l’entreprise.
Engagement au travail : une enquête édifiante
Article People at Work

Les leçons de l’enquête Observatoire de l’engagement-OpinionWay-Paris Dauphine

Trois ans après le début de la crise sanitaire, l’enquête menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’engagement explore les tendances et impacts perçus par les managers et les collaborateurs en matière d’engagement au travail. Les résultats sont contrastés. L’individualisme prend de l’ampleur, mais l’étude indique que les collaborateurs sont plus impliqués dans leur équipe que dans l’entreprise.
Engagement au travail : Les leçons de l’enquête Observatoire de l’engagement-OpinionWay-Paris Dauphine
Article Gestion Sociale publié le 15/09/2022

En 2022, des salariés plus engagés pour leur équipe que pour leur entreprise

Après la crise sanitaire, les entreprises font face à de nouvelles incertitudes. Face à l’inquiétude des salariés sur leur pouvoir d’achat et leur bien-être au travail, les sociétés redoublent d’efforts pour proposer de nouveaux leviers d’engagement au travers d’une promesse employeur tangible.
En 2022, des salariés plus engagés pour leur équipe que pour leur entreprise
Article AEF INFO publié le 15/11/2022

Par |2022-12-19T19:45:54+00:00décembre 19th, 2022|

Mise en perspective des enseignements du 6e Forum de l’Engagement

Le 15 novembre 2022, le 6eForum de l’Observatoire sur le thème « Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? » s’est terminé sur un temps d’ouverture. Sophie Peters, éditorialiste – spécialiste des relations au travail et psychanalyste, a mis en perspective les enseignements des enquêtes et des éléments du débat.

Forum 2022

En apparence ces enquêtes présentent des éléments positifs comme souligné par Fabienne Simon, cofondatrice de l’Observatoire de l’Engagement. Mais en creux des enseignements fort intéressants laissent apparaître des points de vigilance. J’en ai relevé 10 sur lesquels j’aimerai revenir et apporter un éclairage.

1 – La prédominance du petit collectif

Moins de sentiment d’appartenance au grand collectif, le petit collectif occupant tout l’espace de la relation psychique. 83% se sentent appartenir à leur petite équipe. Il y a là un danger de perte de vision de l’ensemble. D’autant que la frontière s’amenuise entre les espaces de vie avec le télétravail. Il y a dans cet engagement, non pas du chacun pour soi, mais du chacun pour ses plus proches, comme un rétrécissement du monde. L’horizon se rétrécissant, l’engagement reste soumis à des aléas quasi émotionnels et fluctuants avec une fatigue psychique et mentale grandissante. Fatigue qui est une conséquence de cet engagement fort des managers sans soutien d’une direction pas suffisamment présente auprès d’eux et d’une absence de gouvernance porteuse. Les managers ont beaucoup porté sur leurs épaules, c’est aujourd’hui que les RPS sont sans doute un point de grande vigilance pour les RH.

2 – La place du travail dans nos vies

La revanche des seniors face à leurs enfants pour lesquels la place du travail n’est plus aussi essentielle et prioritaire qu’elle l’était pour eux : en 1990 « le travail est important dans ma vie » était vrai pour 60% des gens, en 2022, 22%. Face à cette place de second plan, la valeur travail se perd auprès des plus jeunes. En quoi est-ce un danger pour nos sociétés ? J’y vois un danger pour l’équilibre psychique des plus jeunes mais aussi de la société dans son ensemble. Pourquoi ? Parce que L’addiction explose quand les individus s’ennuient et qu’ils n’arrivent plus à donner du sens à leur vie. Ils s’étourdissent en cherchant uniquement le plaisir. Une société qui leur a dit que la quête du bonheur devait être leur véritable enjeu de vie n’a rien de salvateur. Le travail propose de contribuer à un projet d’ensemble. En cela c’est porteur d’enthousiasme et chacun y a sa place. L’entreprise et les dirigeants ont donc de ce fait une responsabilité dans le fait de redonner au travail sa place noble.

3 – L’urgence de revaloriser les métiers

La notion de réussite est en train de changer face au besoin d’une vie plus équilibrée chez les jeunes générations. Les entreprises ont intérêt à plus valoriser leur métier et leur savoir-faire et faire parler du travail, ce qu’elles font réellement au quotidien dans leur activité. Au lieu de nourrir le collectif à coup d’afterworks, mieux vaudrait mettre l’accent sur la coordination, la collaboration , un collectif utile dans le travail. D’autant que l’enquête montre une meilleure souplesse et facilité dans le dialogue et qu’il y a une grande implication dans les équipes de travail. Les communautés de travail créées pendant la Covid peuvent être un terreau intéressant à travailler en RH. Mais aussi, ce qui a été dit dans le débat, la revalorisation de l’expertise, où l’honneur du « travail bien fait » peut retrouver sa place.

4 – Le besoin d’authenticité

La disparition frontière vie pro, vie perso, avec ce désir d’être soi au travail. Cette notion d’être soi qui a été abordé dans l’enquête qualitative, reste à définir…dont l’aspect vestimentaire est la partie immergée de l’iceberg. Et si cette quête était le signe d’un besoin de plus d’authenticité ? Avec un vocabulaire moins novlangue et une façon de parler des métiers et fonctions plus ancrées dans le réel on pourrait commencer par mieux nourrir ce besoin d’authenticité.

5 – Un travail qui a du sens

L’inversion de la subordination qui a été soulignée ce matin, les salariés devenant les patrons, n’est que la conséquence de l’immense entreprise de séduction des employés au travers d’une promesse sociale, dont a parlé Edwige Duterrage Baudin – Directrice des Relations Sociales chez Ikea France – qui arrive sans doute à son terme, ou plutôt devrait arriver à son terme. L’élite cherche à séduire la base, les entreprises ses salariés, les parents leurs enfants, les gouvernants, les citoyens. Or la question de la séduction est biaisée car elle crée une escalade du toujours plus. Et surtout elle contribue paradoxalement à discréditer les paroles d’expert. Le populisme peut lui aussi gagner demain la sphère de l’entreprise quand la parole des collègues aura plus de crédit que celle de la direction. La question n’est donc pas tant de répondre aux attentes individuelles -qui augmente l’individualisme- mais de savoir proposer un travail qui a du sens, donner les moyens de le réaliser, et de prêter attention à la qualité de la relation, d’une expérience collaborateur réussie. Travailler à les rendre fiers. La question de qu’est-ce qu’on aime faire dans son travail est gage de responsabilité et d’autonomie. En parallèle, ce qui permet de souder un collectif, c’est de s’adresser à une logique collective, d’assumer pleinement que si l’individu ne s’y retrouve pas, il peut avoir du sens et de la fierté d’être au service du collectif.

6 – Un rapport à la réalité bouleversé

La montée de l’individualisme apparait à mon sens comme une protection psychique, un rempart contre la déception, ce qui n’est pas paradoxal avec un besoin fort d’un collectif soutenant. Freud écrivait il y a un siècle : »en reconnaissant l’importance du travail, on contribue, mieux que par toute autre technique de vie, à resserrer les liens entre la réalité et l’individu ; celui-ci en effet, dans son travail, est solidement attaché à une partie de la réalité ». Or c’est sans doute cette réalité qui se trouve aujourd’hui totalement bouleversée. C’est elle qui n’est pas suffisamment nommée et qui nuit au sens au travail. « Quand le patron descend à la cave » pour reprendre la formule de Franck Coste, il donne en fait au travail une réalité par sa présence. L’autre façon de redonner sa place au réel, c’est aussi réduire la temporalité des projets comme le propose également Franck Coste, CEO chez Champagne Chanoine Frères – Groupe Lanson BC.

7 – La désarticulation entre travail et emploi

Un défi organisationnel apparaît nettement au travers des désengagés et du modèle de l’équilibriste. Ce qui ne fonctionne plus c’est la désarticulation entre travail et emploi : il est désormais possible de détester son travail tout en étant à tout prix attaché à son emploi et inversement. Ce qui signe un rapport utilitariste au travail. Les collaborateurs devenant consommateurs de leur emploi. Le fait que les décisions soient prises par un corps étroit avec mise à distance des autres élites produisent probablement cet effet. On pourrait aussi ici faire référence à la façon dont le travail a perdu son sens à l’hôpital par exemple. C’est empêcher le travail que de faire vivre les individus sous une pression constante, à nous transformer en clients les uns des autres, à nous enchaîner à l’obsession de la rentabilité, du chiffre d’affaires, des statistiques.

8 – Un rapport au temps devenu essentiel

Le télétravail facilite le travail d’équipe. Sans doute que de se retrouver plus en autonomie depuis chez soi avec la Covid, a permis de faire ressentir le plaisir de travailler. Aimer ce que l’on fait et le percevoir comme utile aboutit à un sentiment d’équilibre. Tout comme assumer l’usage que l’on fait de son temps, réaliser quelque chose sur une base quotidienne, et avoir le sentiment de contrôler son temps, sous-tendent la satisfaction ressentie par rapport à l’usage du temps. La satisfaction subjective par rapport à l’usage du temps est en train de devenir l’un des prédicteurs de bien-être les plus importants. Reste à s’intéresser de la part des entreprises comme des salariés aux éléments non plus comptables du temps de travail et de loisirs (ratio d’heures), mais à leurs éléments subjectifs et au sentiment d’une distribution bénéfique entre ces sphères. Que ce soit pour réaliser un travail ou s’adonner à des loisirs, il s’agit de permettre -et de se permettre- d’avoir le sentiment de disposer de suffisamment de temps. La pénurie de temps étant à coup sûr l’un des facteurs les plus réducteurs du niveau de bien-être.

9 – Le travail, une façon d’être ensemble

La question du sens est portée par le projet d’entreprise. L’être humain est un être de sens. On cherche tous un travail qui a du sens mais nous avons aussi du sens à donner à notre travail et la valeur qu’il occupe dans nos vies.  Réconcilier le collectif et l’individu, c’est redonner sa place au travail, ne pas le cantonner à être un gros mot, en faire le centre des échanges. Le travail, ce n’est pas seulement de la performance, ni des résultats, notions qui ne sont pas à l’origine historique du travail. Le travail, psychiquement, c’est une façon d’être ensemble, d’avoir un projet. Autrement dit, il est urgent de remettre au cœur de nos sociétés l’intérêt pour le travail. Or paradoxe terrible : en dehors de processus contraint les individus n’ont souvent pas le sentiment de travailler. Combien d’artistes s’entendent souvent dire que leur métier n’est pas du travail ! Comme si le sens du travail se trouvait uniquement dans celui de gagner de l’argent, bref dans la douleur et la sueur ! Si on considère le travail de façon péjorative comme un sacrifice on a tendance à aggraver la situation. Or tous nous savons que nous ne travaillons pas seulement pour de l’argent. Nous travaillons pour obtenir notre reconnaissance au sein d’une communauté. Pour paraphraser Marx, on pourrait dire que les hommes font le travail -l’histoire- mais ne savent pas qu’ils le -la- font.

10 – Le véritable intérêt du travail

Notre appétit de psychologie et développement personnel trouve aujourd’hui ses limites. A trop s’interroger sur nous-mêmes, à trop vouloir « ranger » ses congénères dans des cadres de personnalités bien définis, à trop vouloir nourrir son propre besoin, on perd de vue le véritable intérêt du travail. On en oublie combien l’interaction, la relation nous en dit bien plus long sur nous-mêmes que tous les manuels de psy. Car il n’est de conscience de soi que dans la relation aux autres. Et le travail est le lieu par excellence où la confrontation à l’autre a lieu. On en fait tous les jours, et parfois même difficilement, l’expérience, entre collègues ou dans les relations managériales. Notre subjectivité se construit aussi à cette occasion en se confrontant aux obstacles ou aux épreuves qui vont la transformer. Ce que Frank Coste a nommé toute à l’heure par la formule : « pas de prise de conscience sans choc émotionnel ». Dans la « dialectique du maître et de l’esclave », Hegel nous explique que, « l’existence d’autrui est indispensable à l’existence de ma conscience comme conscience de soi ». La connaissance de soi requiert donc la reconnaissance de soi par l’autre. La conscience va ensuite prendre conscience d’elle-même. Elle ne saurait le faire efficacement par l’introspection mais plutôt par l’action. Le travail pour Hegel est anthropogène c’est à dire qu’il fait de nous des humains. Mais pas seulement. Dans le travail, il y a ce désir d’être reconnu par un autre. Et d’y trouver, voire de s’y prouver, sa valeur. Ce qui rejoint la thèse de Kant selon lequel, il est indispensable de travailler pour parvenir à l’estime de soi.

En conclusion, je dirai qu’il y a comme une urgence à se saisir de ce sujet comme un enjeu de société.

L’entreprise ne produit pas de la réussite si elle ne produit pas de la coopération, de la conscience de soi à travers la conscience de l’autre. Car ce que nous avons à « réussir » c’est un monde où se réalise la conscience de notre altérité pour plus de solidarité et de bienveillance entre les hommes. Un monde où le travail n’est pas seulement considéré en termes de salaires ou de gains, en termes de réussite sociale ou de carte de visite mais aussi et surtout de dignité et de fierté d’être à plusieurs responsables d’un « bel ouvrage ».

Je voudrai conclure cette matinée avec les mots de Boris Cyrulnik « Le laboureur et les mangeurs de vent, liberté intérieure et confortable servitude » paru chez Odile Jacob :
« Comment vivrait-on sans engagement ? Nous serions des âmes errantes emportées par le vent des idées, sans but, sans rêves à réaliser. Notre existence n’aurait pas de sens, pas d’émotions, pas de plaisir ou de désespoir à vivre. Ce serait le bonheur des calmes plats, le sentiment de ne pas vivre ».

Merci.

Photos : © Vincent Boisot

Par |2022-12-11T15:03:19+00:00décembre 1st, 2022|

6e Forum – Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ?

Le mardi 15 novembre 2022, près de 130 personnes ont assisté au 6eForum de l’Observatoire sur le thème « Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? ». Résultats des études, questions-réponses, table ronde et regards croisés… La rencontre du Think Tank sur l’Engagement au travail a exploré le management du collectif dans un contexte de montée de l’individualisme.

Les temps forts du Forum en images

Welcome par El-Mouhoub Mouhoud. Président de l’Université de Paris Dauphine.
Présentation des résultats de l’étude quantitative par Stéphane Lefebvre-Mazurel. Directeur Général Adjoint, Opinion Way.
Présentation des résultats de l’étude qualitative par Serge Perrot, Professeur & Lionel Garreau, Maître de Conférences à l’Université Paris Dauphine
Questions – Réponses
Table ronde de partage de pratiques inspirantes en entreprises. Échanges animés par Gaëlle Copienne, journaliste.
Table ronde avec, de gauche à droite, Karen Jequier, Partner en charge de l’offre People experience chez One Point. Edwige Duterrage Baudin, Directrice des Relations Sociales chez Ikea France. Franck Coste, CEO chez Champagne Chanoine Frères – Groupe Lanson BC. Gaëlle Copienne, journaliste.
Un temps de mise en perspective et d’ouverture par Sophie Peters, éditorialiste – spécialiste des relations au travail et psychanalyste
L’équipe de l’Observatoire de l’Engagement : Serge Perrot, Fabienne Simon, Lionel Garreau, Stéphane Lefebvre-Mazurel, Daniel Baroin et Geoffrey Carpentier. Photos : © Vincent Boisot

Le résultat des études

L’Observatoire de l’Engagement a pour mission de favoriser les échanges entre les acteurs du monde de l’entreprise, de la recherche, des institutions et de suivre les évolutions et les attentes sur ce thème qui s‘étend au delà des politiques de ressources humaines.

Les études et les ressources sont mises à la disposition de tous les acteurs : entreprises, étudiants, enseignants, acteurs de la formation, institutions…

Septième publication de l’Observatoire de l’Engagement, sur le thème du management du collectif dans un contexte de montée de l’individualisme. Ce volet qualitatif de l’étude 2022 présente les résultats de l’analyse de 23 entretiens réalisés par Serge Perrot, Lionel Garreau, Daniel Baroin, Geoffrey Carpentier et Fabienne Simon.

Pour citer cette étude :
Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? Publication de l’Observatoire de l’Engagement dans le cadre d’un contrat de recherche avec l’Université Paris-Dauphine.

A l’heure de la période post Covid, de l’évolution des modes de travail, des attentes des salariés vis à vis de leur employeur et
du travail : Quelles sont aujourd’hui les perceptions des salariés sur l’engagement ? leur rapport au collectif dans l’entreprise ? L’enquête menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’Engagement explore les tendances et impacts en matière d’engagement au travail.

Pour citer cette étude :
Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? Sondage OpinionWay pour l’observatoire de l’engagement

Par |2023-10-05T10:10:04+00:00novembre 17th, 2022|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Octobre2022

Revue de presse

Travail à la carte, journée fragmentée, démission, reconnaissance… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en octobre 2022.

La fin du Métro, boulot, dodo

Distanciel, flex-office et pandémie ont fait émerger une nouvelle palette de modèles de travail et, notamment, la « journée de travail fragmentée ». Les salariés qui exercent une partie de leurs fonctions à distance, ont changé les créneaux horaires au cours desquels leur travail est réalisé. Les temps (dédiés à la famille, aux loisirs et au travail) se mélangent lorsqu’on travaille de chez soi, car il y a davantage une obligation de résultats que de moyens. Face à une main-d’œuvre en quête de flexibilité et d’autonomie, ces journées de travail non-linéaires sont vouées à gagner en popularité.
Travail fragmenté : comment le Covid a fait éclater le modèle de certains salariés
Article Les Échos publié le 29/10/2022

Ce que veulent les jeunes

Un travail à la carte, une quête d’épanouissement et d’équilibre vie professionnelle / vie personnelle. Un sondage OpinionWay réalisé pour Le Parisien Économie et Indeed s’intéresse aux attentes des jeunes quant à leur avenir professionnel. Et, ils sont 53% à donner la préférence à un travail sans horaires établis. 72%, des 18-30 ans, n’ont rien contre le fait de travailler le samedi ou le dimanche s’ils peuvent récupérer leurs jours en semaine. Ils confirment aussi leur attrait pour une carrière moins conventionnelle que celles de leurs aînés. À 53 %, ils imaginent qu’elle se fera dans différentes entreprises, que ce soit pour exercer différents emplois (27 %), ou le même (26 %).
Etude Indeed – Le travail semble être une activité ‘à la carte’ pour les jeunes
Article Presse Agence publié le 29/10/2022

Ce que pensent les femmes

Épuisées au travail, sous pression à la maison, de plus en plus de femmes managers démissionnent selon rapport Women in the Workplace 2022, publié par McKinsey et LeanIn. Menée sur la base d’informations communiquées par 333 entreprises, employant 12 millions de salariés américains et canadiens, l’étude montre que les top managers claquent la porte en masse. Ce qui les pousse à partir ? D’abord, elles doivent lutter plus que les hommes pour s’affirmer dans l’entreprise. Ensuite, elles estiment consacrer beaucoup plus de temps et d’énergie au bien-être, à l’égalité et à la diversité des équipes, sans en tirer de reconnaissance. Les cadres dirigeantes attendent une meilleure prise en compte de leur bien-être, de la diversité et de l’inclusion. Elles sont 1,5 fois plus nombreuses que leurs collègues masculins à avoir quitté leur poste pour cette raison.
L’effet cocotte-minute : jamais autant de femmes managers n’ont claqué la porte
Article Madame Figaro du 19/10/2022

Le rapport Women in the Workplace 2022 en intégralité en version originale

Comment ça va au travail ?

Publiée en octobre, une enquête IFOP pour Les Makers s’intéresse à l’état d’esprit des Français au travail. Ainsi, on apprend que 51% des salariés s’impliquent beaucoup dans leur travail, alors que 45% disent faire juste ce qu’il faut. La part des actifs qui reconnaissent en faire très peu reste marginale (4%). En parallèle, 45% des salariés interrogés travaillent exclusivement pour le salaire qu’ils en retirent et 54% considèrent que le travail est avant tout une contrainte plutôt qu’une source d’épanouissement. Selon l’étude, seul 13% des salariés considèrent qu’ils tirent un bénéfice de leur engagement dans leur entreprise.
Les Français et le Travail – 7 chiffres clés en 2022
Enquête IFOP pour Les Makers publiée le 20/10/2022

Ne partez pas sans

Six conseils faciles pour améliorer les signes de reconnaissance du travail, levier majeur pour retenir les talents. Valoriser les efforts et pas uniquement les résultats. Témoigner de la considération : remercier, féliciter ! Permettre aux salariés de se projeter dans l’entreprise. Encourager la prise d’initiatives. La reconnaissance ne vient pas que du manager, créer une dynamique collective.
6 moyens pour aider mon manager à mieux reconnaître mon travail
Article Les Échos Start du 25/10/2022

Le nouveau rôle central des managers et l’enjeu de la reconnaissance au travail
Analyse IFOP en partenariat avec La Fondation Jean Jaurès publiée le 14/09/2022

Par |2022-11-10T09:05:26+00:00novembre 3rd, 2022|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Septembre2022

Revue de presse
Télétravail, pause, dissonance cognitive, désengagement… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en septembre 2022.

Retour au bureau

De nombreux dirigeants sont attentifs à la façon dont les grandes entreprises technologiques réagissent face à l’inflation et à une éventuelle récession économique. Selon un rapport A.Team et MassChallenge, certains employeurs pourraient profiter de l’incertitude pour inverser – ou du moins limiter – le télétravail. En effet, 55 % des responsables technologiques prévoient de demander à leur personnel de travailler davantage depuis leur bureau au cours des 12 prochains mois. De plus, 53 % des dirigeants estiment qu’un ralentissement économique « faciliterait le retour des employés au bureau ».
Télétravail : l’heure du grand retour sur site a-t-elle sonné ?
Article ZDnet du 19/09/2022

Une pause-café ?

91% des travailleurs font au moins une pause alimentaire pendant leur journée de travail. C’est ce qui ressort d’une étude Opinionway pour la marque Innocent. Près de huit actifs sur dix estiment que sans les pauses, ils « seraient moins efficaces dans leur travail » et 15% affirment que cela leur permet d’être plus créatifs. La pause est jugée essentielle sur le plan mental (81%) et sur le plan physique (76%). « Elle permet de parler d’autre chose que du travail avec ses collègues (81%) et contribue à la bonne ambiance dans l’équipe (81%) ».
Pauses déj, café, thé, goûter… Incontournables au boulot
Article CBNEWS publié le 27/09/2022

L’idée shopping de la rentrée

D’après une étude réalisée par Fleet, 37% des salariés interrogés travaillent avec un ordinateur vieux de plus quatre ans. En cause, la vieillesse du parc qui a tendance à empoisonner la vie des salariés. Une mauvaise expérience numérique au travail qui pourrait pousser 28 % des salariés de 25 à 34 ans à quitter leur emploi selon une autre étude du cabinet Vanson Bourne pour Nexthink. Après le manque de rémunération/perspective d’évolution et la culture d’entreprise toxique, les problèmes liés à la technologie apparaissent comme la troisième cause de burnout.
Vieux ordis, Wi-Fi défaillant… La majorité des salariés en télétravail se plaignent de leur matériel informatique
Article 20minutes publié le 19/09/2022

Présent, absent ou désengagé ?

42% des salariés se sont vu prescrire un arrêt maladie en 2022 d’après le Baromètre Absentéisme annuel de Malakoff Humanis. L’analyse des données met en lumière une augmentation du désengagement avec un impact significatif sur l’absentéisme. En moyenne, sur la période 2018/2022, près de 4 salariés sur 10 se déclarent « pas ou peu engagés dans leur travail ». Même si 65% des dirigeants déclarent avoir mis en place au moins un dispositif de lutte contre l’absentéisme, la moitié des salariés peu engagés ont été arrêtés au cours de l’année.
L’absentéisme maladie, un sujet de plus en plus préoccupant
Baromètre Absentéisme Malakoff Humanis publié le 08/09/2022

Il faut s’y mettre sérieusement

Le cabinet de conseil Imagreen et l’institut Kantar ont publié un premier baromètre faisant le lien entre l’inaction climatique des entreprises et le désengagement des salariés. Sans surprise, 9 salariés sur 10 trouvent la situation sociale et environnementale très préoccupante. Mais surtout, 4 salariés sur 10 se sentent en pleine dissonance cognitive entre leurs convictions personnelles et leur quotidien en entreprise. Autrement dit, leur emploi va à l’encontre de leur sensibilité écologique. Pour 75% d’entre eux cette dissonance est un facteur de désengagement du projet de l’entreprise. L’étude estime à 2,3 millions le nombre de salariés désengagés pour ce motif.
Inaction climatique et stratégie RSE : des salariés pointent du doigt leur entreprise
Article Ekopo du 08/09/2022

Par |2022-10-13T07:23:07+00:00octobre 13th, 2022|

Forum de l’Observatoire de l’Engagement 2022

Forum 2022

Chaque année, L’Observatoire organise une grande rencontre sur le thème de l’Engagement et pilote une étude, en collaboration avec OpinionWay et l’Université de Paris-Dauphine, pour observer les regards et les pratiques d’entreprises.

Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ?

Au programme du 6ème Forum :
> Restitution en avant-première de l’étude réalisée auprès d’une vingtaine d’organisations inspirantes et d’un panel de salariés
> Témoignages d’entreprises et table ronde
> Buffet déjeunatoire pour poursuivre les échanges

Où et quand ?

Mardi 15 novembre 2022
09:00 – 12:00
Université Paris Dauphine-PSL
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny 75016 Paris

Par |2022-11-13T08:41:39+00:00octobre 2nd, 2022|

L’engagement à l’épreuve du réel : QUID du manager de proximité ?

Qui sont les managers de proximité ? Comment conçoivent-ils leur rôle aujourd’hui ? Quelle importance revêt pour eux le développement de l’engagement de leurs collaborateurs ?

Entre les attentes toujours plus pressantes des salariés et les exigences des dirigeants, les managers de proximité occupent une place prépondérante et charnière dans l’évolution des entreprises et du monde du travail en général.

À l’occasion de son 4ème Forum, L’Observatoire de l’Engagement, en collaboration avec OpinionWay, s’est interrogé sur les leviers d’inspiration et d’implication des salariés et sur le rôle du manager de proximité.

Responsabilités, difficultés rencontrées, soutien de l’entreprise… L’étude quantitative aborde le quotidien de cet acteur clé de l’engagement.

L’ENGAGEMENT À L’ÉPREUVE DU RÉEL : QUID DU MANAGER DE PROXIMITÉ ?
Étude menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’Engagement du 11 au 18 mars 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 1016 managers de proximité.

Par |2022-09-24T08:24:23+00:00septembre 24th, 2022|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Été2022

Revue de presse

Conversation, vague de démissions, mesures écologiques… L’Observatoire a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en juillet et en août 2022.

Un grand besoin de décompresser

Selon une étude du groupe Malakoff Humanis, les moins de 30 ans semblent plus fragiles que le reste des salariés. 23% des salariés de moins de 30 ans jugent négativement leur santé mentale (vs 16% pour l’ensemble des salariés). 48% d’entre eux déclarent mal dormir (vs 32% de l’ensemble des salariés), 42% se disent stressés (vs 28% de l’ensemble des salariés), et 34% sont émotionnellement épuisés (vs 22% de l’ensemble des salariés), voire à bout de force (29% vs 19%). En cause, l’intensité et le temps de travail (pour 67% d’entre eux), ou les rapports sociaux au travail dégradés (47%).
Arrêt maladie et santé mentale, les jeunes actifs les plus touchés
Étude Malakoff Humanis publiée le 05/07/2022

Prendre le temps de converser

Le « small talk », les petites conversations anodines pourtant reconnues comme favorisant le business et les liens, a quasiment disparu avec l’augmentation du télétravail. Pourtant, converser favorise la confiance et la sécurité psychologique, qui sont des points d’attention pour les entreprises. Pour faire une place à la conversation, des « stay interview » sont organisées aux États-Unis, alors que d’autres managers organisent des « déambulations » en équipe à l’extérieur à la façon des philosophes pour favoriser le dialogue.
Plaidoyer pour la réhabilitation de la conversation en entreprise
Article L’Express publié le 20/08/2022

Attention à la vague

Selon le service statistique du ministère du Travail, 520 000 personnes ont démissionné au premier trimestre 2022, dont 470.000 en contrat à durée indéterminé (CDI), soit quatre démissions par minute. Le phénomène s’explique par la forte demande d’embauche de la part des entreprises qui crée des opportunités pour les salariés déjà en poste. D’ailleurs, environ huit démissionnaires de CDI sur dix retrouvent un emploi dans les six mois.
Emploi : la France face à une vague de démissions inédite ?
Article TF1 Info publié le 20/08/2022

Se mettre au vert

43 % des travailleurs français estiment que leur entreprise est « honteusement » peu respectueuse de l’environnement d’après la nouvelle étude « Tork Eco-Office », menée auprès de 2 000 employés de bureau. 22 % ne sont pas sûrs que leur direction sache réellement comment mettre en œuvre de bonnes mesures écologiques, et 29 % se disant convaincus qu’elle ne semble pas du tout se soucier de la planète. En conséquence, ils sont 20 % a envisagé de quitter leur emploi en raison du manque de pratiques écologiques sur leur lieu de travail.
Qu’attendent les salariés de leurs entreprises en matière de développement durable ?
Article Republik Workplace du 31/08/2022

Ralentir !

« Quiet quitting » ou « démission silencieuse » est un nouveau phénomène dans le monde du travail et une tendance popularisée sur les réseaux sociaux qui dépasse les 40 millions de vues sur TikTok. Cette nouvelle approche du travail, strictement minimaliste, qui consiste à faire ce que prévoit la fiche de poste de son emploi, et rien de plus. Il s’agit de poser des limites sans accorder une place trop importante au travail. Une pratique qui pose la question de l’engagement au travail.
Quiet quitting, cette nouvelle tendance qui consiste à ne faire que le strict minimum au travail
Article Ouest France du 25/08/2022

Par |2022-09-06T08:59:15+00:00septembre 5th, 2022|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Juin2022

Revue de presse

Quête de sens, génération Z, grandes entreprises… L’Observatoire a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en juin.

Le rapport Gallup est paru

Le cabinet conseil américain, Gallup, a publié son dernier rapport State of the Global Workplace. Parmi les 38 pays sondés, la France compte seulement 6% de salariés qui se disent engagés dans leur travail. C’est la Roumanie domine le classement avec un taux de 33%. Pourtant, quand ils sont interrogés sur leur niveau de satisfaction dans leur vie en général, 43% des Français s’estiment épanouis.
Les Français très peu “engagés” dans leur travail, mais…
Article Boursier.com publié le 18/06/2022
State of the Global Workplace

Comment fidéliser la génération Z ?

Née après 1995, la génération Z impose une remise en cause des pratiques de management dans les entreprises. En tête des préoccupations : quels leviers activer pour fidéliser les jeunes ? Le bien-être avec une meilleure prise en compte des préférences en matière d’horaires de travail. La recherche d’authenticité et d’affectivité avec, notamment, le développement de la RSE. L’utilisation des méthodes faisant appel à la co-création et à la responsabilisation (empowerment) des salariés et enfin, l’ultra connexion et le partage, qui s’appuie sur une adaptation de l’espace de travail à la fois numérique et physique.
Équilibre de vie, sens, éthique… Les nouvelles clés pour fidéliser les jeunes en entreprise
Article The Conversation publié le 12/06/2022

En quête de sens

Seulement 52% des salariés trouvent que leur travail est fortement porteur de sens. Réalisée par le centre de recherche de Moodwork, l’enquête montre que ce qui apporte du sens est le fait de trouver son travail intéressant (24,6%), d’avoir un travail utile à la société (13,2%) et qui permet d’améliorer ses compétences (10,1%). Moins les répondants déclarent trouver du sens dans leur travail, plus ils présentent des niveaux de stress élevés. A noter que pour 41 % des répondants la crise sanitaire a eu un impact positif sur le sens qu’ils donnent à leur travail.
Enquête Trouver du sens au travail : qu’est-ce que cela change ?
Article My Happy Job du 20/06/2022

Oui, la taille compte

La même question a été posée, à trois ans d’intervalle, par PageGroup un cabinet spécialisé dans le recrutement et l’intérim : À quoi ressemble le job idéal ? En 2019, le type d’entreprises préféré des Français était une PME. Trois ans plus tard et après la crise sanitaire, ce sont les grands groupes qui attirent les candidats et affichent la plus forte progression (+15 points par rapport à 2019). Des grandes entreprises d’autant plus attractives qu’elles proposent une grande part de télétravail à des candidats à la recherche de stabilité et de sécurité.
La crise sanitaire a accentué l’intérêt des Français pour les grandes entreprises
Article Le Figaro du 02/06/2022

Travailler à l’étranger sans quitter son emploi, c’est possible !

Selon un sondage OpinionWay réalisé pour Remoters, startup française spécialisée dans la location de logements pour travailleurs nomades, 35% des chefs d’entreprise estiment le recours au télétravail depuis l’étranger comme étant possible. 14% déclarent même avoir déjà organisé ce mode de travail. Ils y voient une source de motivation pour leurs salariés et espèrent développer l’attractivité de la marque employeur.
Un tiers des dirigeants favorables au télétravail longue distance
Article France Info du 07/06/2022

Par |2022-07-07T09:42:54+00:00juillet 7th, 2022|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Mai2022

Revue de presse

L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre. Cadres, mutations du travail, enjeux RH… La revue de presse du mois de mai 2002.

Il y a fort à faire pour les entreprises cette année

Mercer, acteur majeur du conseil en ressources humaines, a mené une étude auprès de 11 000 salariés répartis dans 16 pays. Cette 7ème édition de l’étude sur les tendances mondiales en matière de talents, identifie 5 enjeux RH clés pour les entreprises après deux ans de crise sanitaire. Parmi les grandes tendances, les salariés souhaitent s’engager pour des entreprises qui reflètent leurs valeurs personnelles. 62% des professionnels RH prévoient un taux de turnover supérieur à la normale cette année, notamment chez les jeunes travailleurs et ceux du secteur digital. 24% des entreprises introduisent une stratégie visant à améliorer le bien-être mental ou émotionnel de leurs collaborateurs…
Les 5 priorités RH des entreprises françaises
Étude du cabinet Mercer publiée le 05/05/2022

Totalement paradoxal

Selon une étude de Randstad menée avec l’Ipsos, 86 % des cadres se disent satisfaits de leur situation professionnelle, pourtant un sur trois envisage de changer d’entreprise en 2022.
Conscients du dynamisme du marché du travail, les cadres sont en veille et ils sont très proactifs. Un niveau de rémunération plus avantageux, l’intérêt des missions, le sens et l’utilité du poste sont dans le Top 3 des critères des cadres en quête de nouvelles perspectives. Et sur la mobilité géographique la Bretagne et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur figurent en tête du classement.
Plus d’un cadre sur trois envisage de changer d’entreprise en 2022
Première édition du Cadromètre Randstad Search-Ipsos publiée le 16/05/2022

Un bon niveau !

Deux ans après le début de la pandémie, l’éditeur de solutions SIRH Bodet Software en partenariat avec L’Usine Nouvelle, a souhaité mesurer les conséquences de la crise sanitaire sur l’engagement des salariés. Réalisé par Infopro Digital, auprès de 1 031 salariés, managers et responsables RH issus de tous les secteurs d’activités, le baromètre affiche un bon niveau d’engagement. 8/10 c’est le niveau d’engagement constaté par les répondants dans leur entreprise. Parmi ceux estimant que l’engagement des collaborateurs a augmenté, 42% estiment que le télétravail en est la cause. Mais, quasiment tous (97%), s’accordent pour dire que l’intérêt du poste représente le critère le plus important.
[Étude] L’engagement des salariés, un incontournable du monde d’après
Article de l’Usine Nouvelle du 05/05/2022

> Lire l’étude en intégralité

Si on gagne au loto…

Près de 6 jeunes (15-34 ans) sur 10 n’arrêteraient pas de travailler s’ils gagnaient au Loto. Actual Group et BETC ont sondé 500 femmes et hommes pour analyser leur rapport au travail, leurs attentes, leurs besoins et leurs craintes professionnelles. Et, les trois quarts des 15-34 ans se disent fiers de parler de leur travail à leur famille, amis ou à des inconnus. L’aspect financier n’est pas non plus un argument suffisant pour les plus âgés puisque 57 % des répondants se disent « prêts à être moins bien payés pour un métier qui leur plaît vraiment ».
Six jeunes sur dix n’arrêteraient pas de travailler s’ils gagnaient au Loto
Article de Ouest France du 26/05/2022

Vous avez 4h

Le 11 et 12 mai, 136 466 candidats ont passé l’épreuve de spécialité de Sciences économiques et Sociales. Ceux qui ont pris le sujet B ont dû réfléchir aux mutations du travail et de l’emploi. À l’aide de deux arguments, montrez que le travail est source d’intégration sociale. À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance. À l’aide d’un exemple, vous montrerez que l’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale peut produire des effets pervers. Durée de l’épreuve : 4 heures.
Bac 2022 : le corrigé du sujet de Sciences Eco et sociales 
Article Le Parisien Étudiant du 12/05/2022

Par |2022-05-28T14:11:10+00:00mai 28th, 2022|
Aller en haut