À propos de Fabienne Simon

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Alors, heureux ?

L’épanouissement au travail. C’est la panacée de la pensée managériale moderne. L’idée paraît séduisante. Employeurs et employés semblent y trouver leur compte. Et si ce modèle cachait une réalité plus sombre ? Pour répondre à cette question, le journaliste François Mégard s’est penché sur deux parutions récentes. Travailler à tout prix (de Cédric Porte et Nicolas Chaboteaux) racontent les mésaventures tragiques de deux cadres au chômage. La comédie humaine du travail (de Danièle Linhart) analyse la raison pour laquelle l’humanisme débridé du management moderne ne fait que renforcer la domination des classes dirigeantes. Le propos sans concession de ces deux ouvrages en rend la lecture très stimulante.
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Par |2017-07-03T22:41:50+00:00mai 5th, 2015|

Workshop 19/03/2015

Le jeudi 19 mars, Daniel Baroin (Carewan) et Fabienne Simon (Osagan), les fondateurs de l’Observatoire de l’Engagement ont animé un workshop dans les locaux de l’Université de Paris Dauphine. En présence de Serge Perrot et de Lionel Garreau (les deux chercheurs de Dauphine qui ont dirigé l’étude sur « L’engagement des salariés vu par les dirigeants ») une dizaine de chefs d’entreprises ont réfléchit ensemble aux principales problématiques abordées par l’étude. Les échanges ont été riches, chaleureux et constructifs. Ci-après quelques extraits des différentes prises de paroles.
→Un engagement à double sens
« On insiste beaucoup sur l’engagement des salariés vis-à-vis de leur entreprise. On oublie cependant de s’interroger sur l’engagement des dirigeants vis-à-vis de leurs collaborateurs. En d’autres termes, qu’est-ce que les dirigeants sont prêts à donner pour obtenir l’adhésion et la contribution de leurs salariés ? »
→Engagés… mais pas trop.
« Beaucoup de dirigeants sont ambivalents sur la question de l’engagement. Ils désirent bien sûr que leurs salariés soient plus engagés dans leur travail. Ils ne veulent cependant pas courir le risque de voir leur collaborateurs critiquer leurs décisions ou remettre en question leurs méthodes de management. »
→Le fossé des générations
« Les salariés de moins de trente ans ne s’engagent pas de la même manière que leurs aînés. Leur relation au travail et à l’entreprise a profondément changé. Les managers doivent tenir compte de cette évolution. Alors que les quadragénaires appartiennent massivement aux types « professionnel », « opportunistes » ou « missionnaires », les représentants des nouvelles générations se classent plutôt parmi les « hédonistes » et les « affectifs ». Les leviers utilisés pour stimuler leur engagement ne peuvent plus être les mêmes. »
→L’engagement a-t-il un sexe ?
« Les hommes et les femmes s’engagent-ils de la même manière dans leur carrière et dans leur entreprise ? Est-il possible que les dirigeants n’aient aucune opinion à ce sujet ? Si ces questions sont complexes, elles méritent au moins d’être posées de manière claire. Il est donc étonnant que ces questions ne soient pas du tout abordées dans l’étude de l’Observatoire de l’Engagement. »
→Du discours aux actes…
« L’engagement est actuellement une valeur très à la mode. Toutes les entreprises s’en réclament. Au final, ce qui va les départager, c’est la manière dont leurs dirigeants vont traduire ces belles intentions en actes. Combien de temps consacrent-ils quotidiennement à cette question ? Quelles actions mettent-ils concrètement en place pour intensifier l’engagement de leurs collaborateurs ? »
→Mesurer l’engagement
« Pour les entreprises, la mesure de l’engagement des salariés est un enjeu stratégique majeur. Elle constitue la base des politiques RH. La qualité des baromètres actuels laisse pourtant à désirer. Les dirigeants sont souvent forcés de compléter les résultats de ces baromètres à l’aide d’indicateurs annexes. »
→Pertinence des outils de mesure
« Les baromètres utilisés pour mesurer l’engagement présentent l’inconvénient de ne pas tenir suffisamment compte de la dimension culturelle de l’engagement. Calqués sur les modèles américains, ils ne sont pas forcément adaptés aux pays européens ou asiatiques. D’autre part, les questionnaires mesurant l’engagement des salariés ne tiennent pas suffisamment compte des découvertes récentes de la psychologie. On peut donc douter de leur pertinence »

Par |2017-07-03T22:42:11+00:00mai 5th, 2015|

10 tendances clés en matière de Capital humain

Parmi les 10 tendances clés recensées par le cabinet Deloitte en matière de Capital humain l’engagement arrive en première position devant le leadership.
Pour les auteurs de l’étude trois raisons principales explique cette pole position sur l’agenda des HR et des décideurs
– Dans un marché du travail plus tendu et où des sites comme Glassdoor, LinkedIn, Facebook accroissent la visibilité et la transparence sur les environnements de travail, il est beaucoup plus aisé pour les collaborateurs de s’informer et de connaitre les cultures et les pratiques réelles des sociétés.
– Le nouveau monde change la manière dont les personnes s’engagent. La connexion permanente, des intensités de travail plus fortes, l’implication plus fréquente dans des équipes tranverses et cross fonctions changent la donne en matière de culture de responsabilisation.
– La motivation des salariés a évolué. L’accent se porte plus sur le sens la mission. Ainsi on estime que les salariés sont deux fois plus motivés par la passion du travail que par l’ambition de carrière.
A un moment où les pratiques et les cultures d’entreprises sont débattues et challengés le baromètre annuel de mesure de l’engagement montre ses limites. D’autres outils et mesure sur la culture et le sentiment des employés émergent sur le marché
Et les auteurs de formuler des recommandations pour engager à leur tour les dirigeants et les entreprises
– L’engagement commence par le haut. Cela doit devenir une priorité tout comme la modernisation des outils de mesure et d’évaluation.
– Des programmes d’évaluation de la culture organisationnelle doivent être mis en place.
– Le travail doit être porteur de sens et dans cette perspective, le renforcement d’une culture de coaching et de feed back sont des priorités.
– L’écoute des attentes, des désirs, des valeurs de la génération Y est clé car cela va grandement façonner la culture organisationnelle des 10 prochaines années.
– La simplification de l’environnement de travail sera un moteur puissant de l’engagement et de la motivation.

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Par |2017-07-03T22:43:34+00:00mai 5th, 2015|

Les priorités Observatoire de l’Engagement

Bonjour à tous
Pour l’année 2015 les priorités Observatoire de l’Engagement qui ont été présentés et validés par le comité d’Orientation le 16 avril dernier s’articulent autour de 4 axes majeurs.
– Produire des contenus de qualité que nous souhaitons mettre à disposition de tous . Dans cette perspective nous allons réaliser une nouvelle étude en partenariat avec l’Université Paris Dauphine sur la mesure de l’engagement (panorama des approches, forces et faiblesses des dispositifs). De même nous avons comme projet d’ouvrir à la diffusion sur notre plateforme, les mémoires de masters et les thèses consacrés à ce thème multiforme de l’engagement
– Organiser au dernier trimestre 2015 un Forum de l’Engagement réunissant en un même lieu et sur une journée des entreprises, des chercheurs et des associations autour de table rondes et d’ateliers.
– Lancer le projet d’un club des entreprises de l’Observatoire permettant à ses membres de valoriser les pratiques et de débattre avec des chercheurs
– S’ouvrir à l’international avec la concrétisation de l’Observatoire de l’Engagement en Asie
Comme vous le constatez par ce programme 2015, nos ambitions sont fortes et notre envie est certaine. Nous sommes décidés à développer l’Observatoire de l’Engagement en gardant le fil rouge d’une initiative inspirante et ouverte à tous.
Merci pour votre adhésion à ce beau projet. Au plaisir de vous revoir très vite à l’occasion de nos prochains évènements.
Daniel Baroin
Président de l’Observatoire

Par |2017-07-03T22:43:56+00:00mai 5th, 2015|

Les plus engagés ne sont pas ceux qu’on croit

Les chômeurs de longue durée ont de grandes chances de le rester encore longtemps. Ils sont en effet la bête noire des recruteurs. Ces derniers craignent qu’une trop longue période d’inactivité les ait rendus inaptes au travail. Journaliste au Monde, Christian Roudaut nous prouve à quel point cette crainte est erronée. Trop contents de se voir offrir la chance de redevenir des « citoyens à part entière », les anciens chômeurs de longue durée font clairement partie des salariés les plus engagés.
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Par |2017-07-03T22:44:12+00:00mai 5th, 2015|

Opinions et attentes des salariés européens : le baromètre

Encore une année de vaches maigres pour les salaires. Il est probable que ce ne soit pas la dernière. Comment les dirigeants peuvent-ils continuer à motiver leurs équipes lorsque le levier de la rémunération leur fait défaut ? Dans cet article de fond, Christophe Bys de l’Usine Nouvelle recense quelques-unes des techniques mises en œuvre par les entreprises.

Par |2017-07-03T22:56:31+00:00mars 15th, 2015|

La France réconciliée avec l’entreprise ?

Se passerait-il quelque chose au Royaume de France ? Les Français aiment les entreprises et n’hésitent plus à le dire. Et pas qu’un peu. Sondés par Ipsos Steria, ils sont près de 90 % à en avoir une opinion positive. Ils n’étaient qu’un peu plus de 50 % il y a dix ans à penser la même chose.

Par |2017-07-03T22:56:17+00:00mars 15th, 2015|

Plus de connexion, moins d’information ?

Le rapport de Deloitte intitulé Global Human Capital Trends 2014 met en lumière quelques paradoxes surprenant du monde de l’entreprise moderne. Ainsi, alors que de plus en plus d’employés sont connectés et joignables 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par ans, ils sont 72% à se plaindre d’avoir des difficultés à accéder aux informations indispensables à leur travail.

Par |2017-07-03T22:56:01+00:00mars 15th, 2015|

L’engagement des salariés : un problème de riches ?

C’est la sixième fois que L’institut de sondages BVA s’associe au magazine Liaisons Sociales et au groupe BPI pour réaliser la grande enquête internationale de l’observatoire du travail. Le thème de cette sixième édition est de savoir si la question de l’engagement des salariés est uniquement un problème de pays riches. 5000 salariés de plus de 12 pays ont répondu à cette enquête.

Par |2017-07-03T22:55:40+00:00mars 15th, 2015|

Engagement et performance

30% des salariés Américains sont réellement engagés dans leur travail. Stimulés par des managers dynamiques, ils aiment leur entreprise et lui donnent le meilleur d’eux-mêmes. 20% des employés Américains détestent leur travail. Ils méprisent leurs managers et mettent un point d’honneur à ne pas s’engager pleinement dans ce qu’ils font. Pire, ils s’arrangent pour démobiliser aussi leurs collègues. Les 50% de salariés restant ne sont ni engagés ni désengagés. Managés de manière médiocre, ils restent indifférents à leur travail et se contentent d’être là. Voilà quelques-uns des chiffres surprenants révélés par une enquête de l’institut Gallup intitulée : STATE OF THE AMERICAN WORKPLACE. Cette étude complète a le mérite de souligner l’impact du facteur humain sur les performances économiques des entreprises.

Par |2017-07-03T22:55:25+00:00mars 15th, 2015|
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