Déconnexion, arrêt de travail, investissement affectif, soft skills… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 sujets en lien avec l’engagement des salariés dans les articles de la presse parus en septembre.

Encourager l’investissement affectif des salariés
En tirant parti de la puissance des connexions humaines présentes au sein d’une organisation, les entreprises peuvent étendre leur portée et accroître les niveaux de satisfaction de leurs salariés. S’il fait bon travailler dans une entreprise, les salariés les plus actifs et engagés sur les médias sociaux constituent de solides alliés pour transmettre les valeurs et construire la réputation d’une marque. Selon le Baromètre de confiance d’Edelman, le contenu partagé par les salariés, obtient un taux d’engagement huit fois supérieur à celui du contenu officiel de l’entreprise. Par ailleurs, il est partagé 25 fois plus souvent, un argument de poids pour encourager leurs employés à assurer leur promotion de façon positive sur les médias sociaux. Si les entreprises incorporent une culture dans laquelle les médias sociaux prévalent, elles pourront retirer des avantages de leurs employés les plus passionnés et engagés.
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Article du 08/09/2019

Boom des arrêts longue durée chez les moins de 40 ans
Selon le 11e baromètre de l’absentéisme du groupe de conseil Ayming, les arrêts de longue durée chez les 40 ans et moins ont progressé de +23% en 2018. Sont en cause la santé du salarié, mais aussi la maladie professionnelle, les conditions de travail difficiles et l’épuisement professionnel. Les femmes sont plus absentes que les hommes (5,73 % et 3,83 % respectivement), du fait des arrêts maladies liées aux grossesses, mais aussi parce qu’elles ont plus souvent que les hommes des statuts précaires. Tous les secteurs sont impactés par la hausse de l’absentéisme, mais la Santé demeure celui où il est le plus élevé (5,62 %) suivi par le secteur des services (5,26 %). Face à l’absentéisme de longue durée, les entreprises « ont du mal à réagir », note le baromètre. 44 % des salariés témoignent qu’aucune action (adaptation du poste, phase de réintégration, entretien…) n’est mise en place au retour du salarié absent. Selon les salariés interrogés, les facteurs qui ont le plus d’impact négatif sur leur engagement sont « le manque de reconnaissance, l’absence de développement professionnel et le manque d’éthique de l’entreprise ».
Au travail, les absences de longue durée ont augmenté de 10 % en 2018
Article du 03/09/2019

Réinventer la place de l’homme dans l’entreprise
Plus de 1 Français sur 5 ne perçoit ni le sens ni l’utilité de son emploi. La numérisation conduit à un sentiment de mal-être, de déshumanisation de l’entreprise et à la détresse psychologique. Il faut réinventer la place de l’homme dans l’entreprise. Il faut rappeler la raison sociale de l’entreprise, lui redonner une âme et aligner ses valeurs sur les attentes de ses collaborateurs. Pour y parvenir, une révolution totale de la chaîne de valeur du management des talents est nécessaire. Mettre en place une stratégie RH centrée sur l’expérience salarié doit devenir l’axe de toute transformation. Il s’agit de s’intéresser à ce que chaque homme a de singulier et d’unique, à ses valeurs, ses ressorts propres, ses aspirations, ses véritables talents. Chaque salarié doit se sentir valorisé pour ce qu’il est et pouvoir exprimer tout son potentiel.
À quoi cela sert-il de s’intéresser à « l’expérience employé » ?
Article du 27/09/2019

Prenons le temps de déconnecter      
Depuis plusieurs années, les collaborateurs sont confrontés à la multiplication des applications et outils numériques sur leur lieu de travail. Que ce soit pour partager des informations, développer de nouvelles compétences ou échanger avec un mentor, il existe désormais une application pour chaque besoin. Le flux permanent d’informations et de sollicitations favorise une surcharge mentale nuisant dans la durée à l’engagement et à la créativité. Certaines entreprises commencent aujourd’hui à s’emparer du sujet de la lutte contre l’hyper connexion, en développant des approches dites « low tech ». Des expérimentations fructueuses qui doivent lancer une réflexion sur l’utilisation raisonnée des outils numériques, dans l’intérêt de la santé et de la qualité de vie au travail des salariés, mais aussi de leur performance au quotidien. Il ne s’agit pas de supprimer l’utilisation des outils digitaux, mais plutôt de promouvoir des temps ou des espaces de déconnexion favorisant l’apprentissage, la créativité et la concentration
Opinion | Et si l’avenir du travail résidait dans la low tech ?
Article du 24/09/2019

Soft Skills 1 – Hard Skills 0
Les évolutions permanentes des nouvelles technologies obligent les salariés à mettre à jour régulièrement leurs compétences techniques. Bien entendu, ces dernières restent des avantages lors d’un recrutement mais en deuxième critère de sélection selon une enquête réalisée par TTI Success Insights. Les compétences sociales sont déterminantes pour l’entreprise. Les qualités les plus valorisables reposent sur l’esprit d’ouverture, l’esprit de synthèse ainsi qu’un bon relationnel. Mais dénicher ces personnalités n’est pas une démarche aisée. C’est pourquoi, les services RH se tournent de plus en plus vers la cooptation. Selon une étude de l’APEC, 40 % des entreprises auraient recruté par cooptation en 2016. C’est une démarche d’engagement du salarié envers l’entreprise. Un salarié qui coopte choisira forcément parmi ses connaissances le collaborateur dont il sait qu’il fera corps avec la culture d’entreprise.
Quand Les Soft Skills Prennent Le Pas Sur les Hard Skills
Article du 10/09/2019