Aujourd’hui, 6 salariés sur 10 se définissent comme engagés en tant que personne ou en tant que citoyen. L’étude d’Opinion Way* sur l’engagement pluriel a montré que de nombreux salariés ont ou ont déjà eu une expérience d’engagement, même si encore 39% ne se définissent pas comme engagés. Peut-on dire alors que les salariés français sont engagés dans la sphère privée ?

 

Un engagement qui se vérifie dans les actes…

Parmi les 6 salariés sur 10 qui se définissent comme engagés, tous se sont déjà engagés à titre personnel ou le sont toujours. 60% ont eu au moins un engagement, tandis que 40% ont au moins un engagement actif. Notons que ces engagements dans la sphère privée peuvent être de différente nature : qu’il s’agisse d’une association, d’un projet humanitaire ou encore d’un collectif, les possibilités sont nombreuses. Trois grandes tendances se distinguent néanmoins. La première est le milieu associatif : on estime que 41% des salariés se sont déjà engagés dans une association. Viennent ensuite l’engagement auprès d’un proche en tant qu’aidant (31%) et l’engagement dans un syndicat ou un parti politique (34%).

 

…et dont certaines formes suscitent un réel intérêt

Les 39% de salariés qui ne se définissent pas comme engagés témoignent toutefois d’un intérêt réel pour des projets engageants puisqu’à la question « Vous êtes-vous déjà engagé(e) à titre personnel ? », une grande partie a répondu « Non, mais cela m’intéresserait ». Certaines formes d’engagement attirent en effet, mais il ne s’agit pas des mêmes que celles privilégiées par les engagés. Les projets solidaires ou humanitaires sont ceux qui suscitent le plus d’intérêt chez les salariés : 34% d’entre eux affirment qu’ils aimeraient participer à ce type d’actions. Les conseils de quartier (27%) et les associations (26%) semblent également être des propositions attrayantes pour les salariés « non-engagés », devant le collectif et le syndicat ou parti politique.

 

Des engagements enrichissants

Quel que soit le projet, la plupart des salariés affirment que leurs expériences d’engagement ont été enrichissantes. À la question « Qu’avez-vous le sentiment d’avoir retiré de ces expériences à titre personnel ? », seuls 8% des salariés ont choisi la réponse « rien de particulier », ce qui montre bien que le bilan est globalement positif. Rencontres, connaissances, savoir-faire, énergie positive, épanouissement, fierté… Des apports bénéfiques pour les salariés, en termes d’enrichissement aussi bien personnel que professionnel. Aux entreprises d’exploiter la piste de l’engagement pluriel…

 

* Statistiques tirés de l’étude quantitative « L’engagement pluriel » réalisée par Opinion Way. Une publication de l’Observatoire de l’Engagement, co-créé par les sociétés Carewan et Osagan, dans le cadre d’un contrat de recherche avec l’Université Paris-Dauphine.