Des salariés engagés, l’entretien annuel, le coworking… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 sujets en lien avec l’engagement des salariés dans les articles de la presse parus ces dernières semaines.
90 % des salariés français se disent engagés
Selon une récente étude menée par Atomik Research pour la plate-forme de gestion du travail collaboratif Wrike, 90 % des employés français se disent engagés envers leur entreprise. Parmi les 9 salariés français sur 10 qui se disent investis dans leur travail, 47 % font partie de l’entreprise depuis 10 ans ou plus. Les moteurs de cet engagement sont l’appréciation qu’ils ont de leur travail et de leur place dans la société (46 %), ensuite la bonne entente avec leurs collègues (41 %) et enfin la reconnaissance de leur travail par leur direction (22 %). A l’inverse les facteurs de désengagement avancés sont un salaire insuffisant (38 %), la non-reconnaissance du travail effectué (36 %) et le manque de visibilité sur son avenir dans l’entreprise (28 %). Des critères qui diffèrent de ceux avancés par les États-Unis, l’Allemagne, l’Australie et le Royaume-Uni, où 29 % des salariés expliquent aussi leur manque d’engagement par la surcharge de travail (contre 19 % en France).
Sens, relations avec les collègues, reconnaissance : les 3 moteurs d’engagement des salariés en France
Article du 16/12/2019
L’Hospitality Manager est le nouveau Chief Happiness Officer
La différence majeure entre le CHO et l’Hospitality Manager est dans l’opérationnel. Les collaborateurs sont dorénavant considérés comme des clients. L’Hospitality Manager veille au confort des occupants, valorise et diffuse la culture d’entreprise. Garant de la qualité de vie et d’usage des collaborateurs et des lieux, il contribue à faire du lieu de travail un véritable lieu de vie. C’est le référent unique, garant de la qualité de l’Expérience Collaborateur. L’Hospitality Manager intègre et coordonne l’action des prestations techniques, digitales et servicielles proposés aux collaborateurs autour de cinq compétences requises : la coordination, la définition d’un plan de communication des services auprès des collaborateurs, le suivi des actions, l’analyse et la force de proposition.
Nouveau management : Du Chief Happiness Officer A l’Hospitality Manager
Article du 23/12/2019
Les enseignements de la grève des transports
La grève des transports en commun a débuté le 5 décembre 2019 et a engendré une nécessaire adaptation des entreprises et des salariés. Parmi les enseignements, les avantages du télétravail sont pointés : plus de concentration qu’en openspace, une meilleure productivité… Autre enseignement, être trop rigide peut démotiver les collaborateurs. Il vaut mieux être souple quitte à ce qu’ensuite, les salariés ou les employeurs constatent d’eux-mêmes les limites du télétravail. Ouvrir au télétravail, même pour des métiers pour lesquels ce n’était pas ouvert a permis de rassurer les collaborateurs pour montrer que son organisation devait être privilégiée. Pourtant, des salariés qui se sont mis par la force des choses en télétravail, se sont sentis un peu seuls, oubliés, derrière leur ordinateur par leur manager, lui-même sans doute dépassé par la gestion de toute cette équipe virtuelle.
7 enseignements pour les salariés et entreprises un mois après le début de la grève
Article du 06/01/2020
Du lien entre le coworking et l’engagement
Coworking, sous-location de bureaux, ou encore pro-working : la mutualisation des espaces de travail ainsi que l’accès à un panel de services rendent ces modèles attractifs, et inspirent de plus en plus les salariés. D’après une étude du loueur de bureaux Regus, le business du coworking pourrait générer 123 milliards d’euros de revenus potentiels d’ici 2030 en France, à travers des gains de productivité, une optimisation des coûts, ainsi que les recrutements de jeunes talents. Ces modes de travail ont un impact sur le lien avec l’entreprise, car ils instaurent des valeurs de confiance et d’objectifs à atteindre, plutôt qu’un management présentiel. Ainsi, les managers ont tendance à mettre sur pied des événements afin de rassembler leurs équipes et de conserver le sentiment d’appartenance. Des recherches récentes démontrent aussi que la présence de tiers-lieux permettrait de réintroduire une plus grande satisfaction et engagement des salariés au travail.
Coworking, proworking : des alternatives pour loger ses équipes
Article du 20/12/2019
Des cas surprenants d’entretien annuel
Dans le festival d’initiatives pour remplacer l’entretien annuel, on trouve du bon comme des cas surprenants. La « technique de la chaise chaude » consiste à assoir au milieu d’une salle un salarié entouré des membres de son équipe. Il doit écouter ce que chacun pense de lui et de son travail, sans broncher. Un procédé d’évaluation collective efficace, paraît-il…
Dans une entreprise de services informatiques, les salariés ont découvert qu’ils étaient tous classés selon un « potentiel d’évolution » de A à D, dont ils n’avaient jamais eu connaissance. Autre problème : les appréciations générales inscrites dans les dossiers des collaborateurs ne correspondaient pas à celles communiquées lors des entretiens individuels. Chez Cap Gemini, les salariés peuvent en permanence solliciter ou recevoir des feed-back nominatifs de leurs collègues. Via la plateforme Perform, ces commentaires sont déposés, compilés, et peuvent être utilisés pour étayer une demande de promotion par exemple. Chez Allianz, les cadres dirigeants doivent se soumettre à l’avis de leur équipe. Quatre attitudes clés sont évaluées et une synthèse anonymisée est restituée au manager puis intégrée au calcul des bonus et des primes. Chez Alan, une start-up d’assurance santé en ligne, deux fois par an, chaque collaborateur choisit parmi tous ses collègues les membres d’un petit jury d’évaluateurs, de son N+1 à ses copains de cantine, pour juger son travail… et se prononcer sur son évolution possible de carrière. S’il cumule trois avis positifs sur quatre, son dossier passe en comité de promotion.
Jusqu’où l’évaluation au bureau peut-elle aller ?
Article du 06/01/2020