L’Engagement à l’épreuve du réel. Tout savoir sur le 4e Forum de l’Observatoire

Le 4eForum s’est tenu le 2 juillet 2019 à l’Université de Paris-Dauphine sur le thème de « l’Engagement à l’épreuve du réel. Quid du manager de proximité ? ». L’Observatoire de l’Engagement a piloté l’étude, en collaboration avec OpinionWay, pour interroger un panel de 1016 managers de proximité sur leur perception de l’engagement. Puis, en collaboration avec l’Université de Paris-Dauphine, pour observer les regards et les pratiques d’entreprises.

Les temps forts en images

Welcome par les fondateurs
Fabienne SIMON, Geoffrey CARPENTIER, Daniel BAROIN
Le management de proximité, de quoi parle-t-on ?
Intervention de Geoffrey CARPENTIER, co-fondateur de l’Observatoire de l’Engagement
Restitution de l’étude quantitative auprès des managers de proximité
Intervention de Stéphane LEFEBVRE-MAZUREL, directeur du pôle B to B Opinion Way
Mise en abyme
Intervention de Serge PERROT, professeur Université Paris Dauphine
Restitution de l’étude qualitative auprès d’entreprises
Intervention de Lionel GARREAU, maître de Conférences Université Paris Dauphine
Questions – Réponses
Partage de pratiques inspirantes
Échanges animés par Sophie PETERS, éditorialiste et psychanalyste
Nicolas ROLLAND, directeur de l’Université – ENGIE
Philippe RUEZ, coach / facilitateur direction de la dynamique interne – COVEA
Témoignage inspirant. Interview de Sophie PETERS.
Frédéric LIPPI, Président Directeur Général LIPPI Clôtures
Temps de synthèse du 4ème forum de l’engagement
Intervention de Daniel BAROIN, co-fondateur de l’Observatoire de l’Engagement
120 personnes ont assisté au 4e Forum de l’Observatoire de l’Engagement
A gauche : Kevin BOURGEOIS, Lionel GARREAU, Geoffrey CARPENTIER, Emmanuelle GERMANI
A droite : Sophie PETERS, Daniel BAROIN, Fabienne SIMON

Le résultat des études

> Managers de proximité et dynamiques d’engagement : discours et réalité des pratiques
– Étude qualitative

Le terme de « manager de proximité » désigne les managers qui ont un seul niveau de collaborateurs sous leur responsabilité. Au total, dix entretiens ont été réalisés auprès de managers représentant un panel de pratiques variées dans l’accompagnement des managers de proximité.

L’étude aborde le rôle de ces managers dans l’entreprise moderne et la manière dont le fonction RH appuie cette catégorie de salariés. Ces rôles peuvent être dissociés en deux grandes catégories : les rôles opérationnels et les rôles managériaux. Même si les rôles managériaux sont avancés comme importants, l’étude témoigne que les rôles opérationnels prennent souvent le pas sur les rôles managériaux.

Quatre points de réflexion relatifs à la priorité réelle accordée aux managers de proximité ressortent. En effet, l’étude montre une approche paradoxale. Il existe d’une part un consensus extrêmement fort sur l’importance à donner au manager de proximité. Pourtant, il semble que l’effort effectif qui lui est consacré soit bien moindre que ce qu’il ressort du discours. Les talents, les top managers ou les aspects opérationnels de la fonction RH et du pilotage de l’organisation passent systématiquement devant l’accompagnement de ces managers.

« Managers de proximité et dynamiques d’engagement : discours et réalité des pratiques » a été menée en partenariat avec l’Université Paris‐Dauphine sur la base de 10 entretiens menés auprès de 8 entreprises : Air France, AG2R LA MONDIALE, BNP Paribas Personal Finance, COVEA, FNAC DARTY, Kaporal, Plastic Ominum, Pomana.

> L’engagement à l’épreuve du réel : QUID du manager de proximité ?
– Étude quantitative

Qui sont les managers de proximité ? Comment conçoivent-ils leur rôle aujourd’hui ? Quelle importance revêt pour eux le développement de l’engagement de leurs collaborateurs ? Comment cela se concrétise-t-il au quotidien ?

L’étude révèle que 81% des managers de proximité estiment que leurs collaborateurs ont un niveau d’engagement élevé. Pour eux, le salarié engagé se reconnait par son esprit d’initiative (54%) et son état d’esprit constructif (50%).

Acteur clé de l’engagement, 97% des managers de proximité estiment qu’il est de leur responsabilité de le développer auprès de leurs collaborateurs. Les principaux leviers utilisés pour développer l’engagement sont la reconnaissance du travail de chacun (46%), la bonne ambiance (44%), l’autonomie et la responsabilisation (35%) et le développement des compétences et du potentiel de chacun (33%).

Même si 85% des répondants recommanderaient à d’autres personnes d’exercer la fonction de managers de proximité, ces derniers font face à quelques obstacles. 42% des interrogés estiment disposer de faibles marges de manœuvre et ils manquent de moyens pour reconnaitre l’engagement. Le soutien de la direction de l’entreprise doit également s’améliorer pour 64% d’entre eux, tout comme celui des ressources humaines (56%).

L’engagement à l’épreuve du réel : QUID du manager de proximité ? » a été menée par OpinionWay du 11 au 18 mars 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 1016 managers de proximité.

Les ressources en ligne

L’Observatoire de l’Engagement a pour mission de favoriser les échanges entre les acteurs du monde de l’entreprise, de la recherche, des institutions et de suivre les évolutions et les attentes sur ce thème qui s‘étend au delà des politiques de ressources humaines.

Les études et les ressources sont mises à la disposition de tous les acteurs : entreprises, étudiants, enseignants, acteurs de la formation, institutions…

Pour citer cette étude :
MANAGERS DE PROXIMITÉ ET DYNAMIQUES D’ENGAGEMENT : DISCOURS ET RÉALITÉ DES PRATIQUES [en ligne]. Publication de l’Observatoire de l’Engagement, co-créé par les sociétés Carewan et Osagan, dans le cadre d’un contrat de recherche avec l’Université Paris-Dauphine.
Disponible sur https://observatoire-engagement.org/wp-content/uploads/2019/07/Etude-Managers-de-proximité-2019.pdf
Pour citer cette étude :
L’ENGAGEMENT À L’ÉPREUVE DU RÉEL : QUID DU MANAGER DE PROXIMITÉ ? – [en ligne]. Étude menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’Engagement du 11 au 18 mars 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 1016 managers de proximité.
Disponible sur https://observatoire-engagement.org/wp-content/uploads/2019/07/Rapport_Observatoire_engagement_020719-opinion-way.pdf

Par |2019-07-14T14:02:26+00:00juillet 9th, 2019|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Juin2019

Reconnaissance, valorisation, séniors, initiative innovante… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 sujets en lien avec l’engagement des salariés dans les articles de la presse parus en juin.

La reconnaissance a un impact considérable sur l’engagement au travail
Sept salariés français sur dix estiment ne pas être reconnus à leur juste valeur dans leur travail et le reproche s’adresse directement aux n+1. Pourtant, le pouvoir de la reconnaissance a un impact direct sur le turnover, l’absentéisme, l’engagement, la conflictualité… Il existe plusieurs formes de reconnaissance. La première, dite existentielle, s’adresse à l’individu en tant que personne et passe par le respect, la courtoisie, le  » bonjour  » et l’attention. Un autre type de reconnaissance est celle qui concerne les résultats et se fonde sur un critère mesurable. Si les résultats ne sont pas là, il est possible de reconnaître des compétences, techniques et comportementales ou plus simplement les efforts.
Au boulot, la reconnaissance, c’est sacré (et ça change la vie) !
Article du 11/06/2019

Les séniors sont perçus comme plus engagés, plus compétents et autonomes 
Selon une étude de Malakoff Médéric – Humanis les employeurs ne sont que 47 % à penser que les seniors peuvent apporter beaucoup à l’entreprise. Pour la moitié des dirigeants, l’allongement de carrière est synonyme de risque accru d’accidents et de maladie professionnels, d’arrêts de travail et de résistance au changement. Mais, paradoxalement, quand on demande aux managers si la présence d’un senior dans l’équipe est une chose positive, 68 % répondent positivement, évoquant leur compétence, leur engagement et leur autonomie.
Allonger la vie active : un tiers des salariés et la moitié des dirigeants n’y sont pas prêts
Article du 13/06/2019

Initiative innovante : une plateforme de crowdfunding interne aux entreprises
La plateforme de crowdfunding Teamstarter aide des salariés à monter des projets au sein de leur entreprise. Le principe : les salariés peuvent budgéter puis proposer un projet sur la plateforme. Les autres membres de l’équipe peuvent ensuite choisir tel ou tel projet, qui est réalisé s’il est financé à 100%. Pour cela, l’entreprise alloue à chaque salarié une somme chaque mois, qui est débloquée quand un projet atteint 100% de son objectif de financement.
A la clé, des propositions plus proches des attentes des salariés, un fort engagement, une hausse de la prise d’initiatives et une amélioration de la qualité de vie au travail.
Cette startup vous aide à financer un projet dans votre entreprise
Article du 25/06/2019

Oui au télétravail, mais avec modération !
Selon la 6ème édition du Baromètre Paris Workplace, l’étude de l’Ifop réalisée auprès de 1.600 salariés d’entreprises de 10 personnes et plus, près de 60% des salariés se sentent parfois isolés et 26% des interrogés se sentent « souvent isolés » au travail. Conséquence directe de cette solitude, un plus grand stress et une moindre performance. Les salariés les plus isolés se donnent une note de performance de 6,9 sur 10 contre 8,4 pour les non isolés. Pour diminuer le stress il faut entretenir de bonnes relations dans l’univers professionnel. Les bureaux partagés (2 à 6 personnes), comparés aux open space et aux bureaux individuels semblent favoriser davantage les échanges vertueux.
L’isolement au travail, maladie du siècle ?
Article du 05/06/2019

Valoriser le travail fourni pour développer l’engagement
Selon une étude BPI group en partenariat avec l’institut de sondage BVA, 51% des manageurs sont associés à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise. Ils ne sont que 36 % à s’estimer être partie prenante du dialogue social. Leurs responsabilités managériales ont évolué ces dernières années et pour 77% d’entre eux, ces évolutions ont généré du stress. D’autres facteurs sont aussi en cause : un sentiment d’isolement, de manque d’écoute et de transparence du point de vue de la hiérarchie, de nouveaux équilibres à trouver avec leurs équipes. Autre évolution, quand auparavant les séminaires et autres activités de cohésion étaient mis en avant pour souder les équipes, désormais c’est la valorisation du travail fourni, qui est considérée par plus d’1 manageur sur 2 comme l’outil le plus important pour développer l’engagement dans l’entreprise.
Manageurs : 1 Sur 2 Ne Se Sent Pas Associé A La Construction De La Stratégie De Son Entreprise
Article du 23/06/2019

4ème Forum de l’Engagement le mardi 2 juillet 2019.
Cliquez sur l’image, ci-dessous, pour vous inscrire et y assister

Par |2019-06-28T07:36:07+00:00juin 28th, 2019|

Programme du 2 juillet 2019 pour le 4e Forum de l’Engagement

L’engagement à l’épreuve du réel  
QUID DU MANAGER DE PROXIMITÉ ?

Mardi 2 juillet 2019 à l’Université Paris Dauphine
Salle Raymond Aron 2ème étage
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny 75016 Paris

8h30 : Accueil
9h00 : Ouverture du Forum

Welcome
Par Isabelle HUAULT Présidente de l’Université de Paris Dauphine et par les fondateurs de l’Observatoire, Fabienne SIMON, Daniel BAROIN et Geoffrey CARPENTIER

Management de Proximité : de quoi parle-t-on ?
Par Geoffrey CARPENTIER co-fondateur de l’Observatoire de l’Engagement

Restitution de l’étude quantitative auprès d’un panel de 1.000 salariés
Présentation des résultats de l’enquête par Stéphane LEFEBVRE-MAZUREL, Directeur du Pôle B to B, Opinion Way. Mise en abyme par Serge PERROT, Professeur à l’Université Paris Dauphine

Entre attentes des collaborateurs et exigences des dirigeants, les managers de proximité sont aujourd’hui les grands oubliés des enquêtes d’engagement. Qui sont-ils ? Comment conçoivent-ils leur rôle ? En ont-ils les moyens ?

Restitution de l’étude qualitative menée auprès d’une dizaine d’entreprises
Présentation par Lionel GARREAU Maître de Conférences à l’Université Paris Dauphine

Le développement de l’engagement du management de proximité est devenu un enjeu clé. Quels dispositifs les organisations mettent-elles en œuvre ? Avec quels résultats concrets ? Panorama des pratiques en entreprise.

Table ronde de partage de pratiques inspirantes en entreprises, regards croisés
Échanges animés par Sophie PETERS, éditorialiste et psychanalyste
• Frédéric LIPPI, Président Directeur Général, Lippi Clôtures
• Un DRH d’une entreprise leader sur son marché en charge de l’animation de la politique de développement de l’engagement

Un temps de synthèse du Forum
Animé par Daniel BAROIN, co-fondateur de l’Observatoire de l’Engagement & Senior Advisor carewan by KPMG

12h00: buffet déjeunatoire
Échanges entre les participants du Forum

Inscrivez-vous pour assister au 4e Forum de l’Engagement.

Places limitées. Un contrôle des inscriptions sera fait à l’entrée de l’Université pour des questions de sécurité.
Par |2019-06-18T16:12:13+00:00juin 18th, 2019|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Mai2019

Contrat d’engagement, semaine de quatre jours, burn-out, storytelling… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 sujets en lien avec l’engagement des salariés dans les articles de la presse parus en mai.

Contrat de travail vs contrat d’engagement
Les textes liant employeurs et employés portent sur le temps de travail, la rémunération, les garanties… Mais ils ne disent rien sur l’engagement du salarié au service de la performance et l’engagement de l’entrepreneur à garantir le bien-être de ses salariés. Un contrat de travail d’un genre nouveau serait à inventer sous forme d’un contrat d’engagement. Le salarié s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que l’entreprise soit la plus performante possible et l’entreprise s’engage à faire en sorte que chaque salarié soit bien dans son travail, au quotidien comme sur le long terme. Deux engagements qui pourraient lier, par contrat, la performance au bien-être des collaborateurs.
Opinion | Et si le contrat de travail devenait un contrat de confiance ?
Article du 13/05/2019

Travailler moins pour être plus engagé ?    
60 % des Français opteraient pour la semaine de travail de quatre jours selon le résultat de l’étude The Workforce View in Europe 2019. La recherche d’un meilleur équilibre entre le travail et la vie personnelle motive particulièrement les 35-44 ans. Ils sont 62 % à être favorable à la semaine de quatre jours. Une mesure déjà adoptée en Suède, mais qui passe avant tout par des analyses du temps de travail et de mesure de l’engagement des salariés.
La semaine de travail de quatre jours séduit les Français
Article du 28/05/2019

Une initiative pour reconnaître l’engagement des équipes
Le Groupe SEB annonce le lancement d’un nouveau plan d’actionnariat salarié, qui permettra à ses 20 000 salariés de souscrire à une augmentation de capital réservée à des conditions préférentielles. L’entreprise souhaite avant tout reconnaître l’engagement et la contribution majeure de ses équipes dans l’accélération de sa transformation et donner l’opportunité à ses salariés de l’accompagner, de façon capitalistique, dans ses projets stratégiques.
Seb lance son nouveau plan d’actionnariat salarié
Article du 27/05/2019

« Le burn-out est à relier aux pathologies de l’engagement »
Docteur en psychologie, Patrick Charrier explique que la reconnaissance du burn-out comme phénomène lié au travail détourne l’attention des pathologies de l’engagement. Une réalité qui semble plus économique et politique, que sanitaire. La contrition du marché de l’emploi, la libéralisation à outrance de l’économie et l’appauvrissement même de l’idée de métier, pensé aujourd’hui en compétences, fait du facteur humain la variable d’ajustement des organisations et des stratégies. Privées ou publiques, les entreprises font du surengagement de leurs salariés un principe structurel de leur équilibre par défaut d’autres moyens.
Patrick Charrier : « Le burn-out marque l’échec de l’intégration de l’humain dans les stratégies d’entreprises »
Article du 29/05/2019

Pour engager les salariés dans la transformation de l’entreprise, concoctez un bon storytelling !
Un bon storytelling de transformation doit d’abord répondre à quatre questions simples : pourquoi se lancer dans la transformation ? comment l’entreprise va-t-elle se transformer ? qu’ai-je à y gagner ? comment vais-je être impacté ? Ensuite, choisissez la structure narrative des contes et légendes qui est particulièrement adaptée aux récits de transformations d’entreprise. Des héros, appelés à participer à une quête, partent à l’aventure, passent des épreuves, font face à des obstacles, évoluent d’une situation initiale à une situation finale… et en ressortent eux-mêmes transformés. Ainsi, un discours narratif bien maitrisé permet d’engager de manière efficace et respectueuse les salariés dans la transformation de leur entreprise.
Vous voulez engager vos salariés ? Inspirez-vous des contes pour enfants !
Article du 09/05/2019

4ème Forum de l’Engagement le mardi 2 juillet 2019.
Cliquez sur l’image, ci-dessous, pour vous inscrire et y assister

Par |2019-06-06T07:31:45+00:00juin 6th, 2019|

Que représente l’engagement pour les dirigeants ?

Dans l’ensembles des entreprises, quelle que soit leur taille, l’engagement est ressenti comme essentiel pour atteindre des enjeux business, qu’ils soient axés sur la croissance, sur un nouveau positionnement ou sur une réorganisation. Mesures, leviers, défis… Comment est perçu l’engagement par les dirigeants ?     

 

L’importance de la mesure

Les dirigeants d’entreprise se représentent l’engagement des salariés comme des comportements d’investissements et une adhésion aux valeurs et aux projets de l’entreprise. Pour ces derniers, c’est une vision positive du lien entre l’employeur et le salarié. Un concept multidimensionnel qui représente le choix de s’investir dans son travail en fournissant un effort arbitraire supérieur au travail prescrit. Au-delà des enquêtes structurées pour mesurer l’engagement des salariés, ils utilisent aussi un vaste ensemble d’indicateurs indirects. Les rencontres et les relations de proximité, mais aussi des indicateurs bruts comme le nombre d’accidents du travail, le taux d’absentéisme, la participation aux événements internes ou le renouvellement des effectifs. Les comportements sont aussi une source d’informations complémentaires sur le niveau d’engagement : avoir le sourire, dire bonjour, être force de proposition, défendre les valeurs de l’entreprise… L’observation des salariés apparait alors comme une représentation de l’engagement.

 

Les valeurs leviers

Du point de vue des dirigeants, l’enracinement de trois valeurs fait partie des principaux leviers de l’engagement des salariés. Tout d’abord, la notion de justice et d’équité de traitement. L’impression de réciprocité entre ce que le salarié investit dans son activité professionnelle et ce qu’il en reçoit suscite un lien de confiance entre l’entreprise et ses salariés. Ensuite, la fierté vient motiver les salariés soit par le sens et les valeurs portées par l’entreprise, soit par la satisfaction du travail bien fait et des succès individuels ou collectifs. Et enfin, les caractéristiques du métier. Les salariés sont motivés par les bénéfices intellectuels et relationnels de leur métier. L’intérêt pour leur travail les motive à s’engager et à s’impliquer dans la fonction exercée dans l’entreprise. Plusieurs dimensions sont associées à cette valeur comme l’autonomie, la responsabilisation, les moyens ou une dimension internationale qui peut être un puissant levier d’engagement.

 

Les défis

Les dirigeants associent plusieurs défis au développement de l’engagement des salariés. Si le désengagement ne les alarme pas, ils s’inquiètent souvent des risques de surengagement. Les premières victimes du burn-out, caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, sont souvent les salariés les plus investis dont ledépart coûte cher à l’entreprise. Dans la mesure où le management consiste précisément à gérer des différences, l’engagement s’exprime aussi comme un défi managérial. Les dirigeants font face aux difficultés des managers qui gèrent des situations et des rapports à l’engagement qui varient très fortement d’un salarié à un autre ou d’une génération à une autre. Un contexte économique difficile peut aussi compliquer la reconnaissance financière de l’engagement des plus investis. Les dirigeants sont alors face à un défi lié aux limites des formes de reconnaissance symbolique.

 

* Propos tirés de l’étude « L’engagement salarié vu par les dirigeants». Première publication de l’Observatoire de l’Engagement, co-créé par les sociétés Carewan et Osagan, dans le cadre d’un contrat de recherche avec l’Université Paris-Dauphine.
Par |2019-05-27T09:35:08+00:00mai 27th, 2019|

Êtes-vous dans un environnement de travail nouvelle génération ?

Si l’espace de travail n’influe qu’indirectement sur l’engagement des salariés (cf article Du lien entre l’espace de travail et l’engagement des salariés), une récente étude montre que 67% des salariés désirent bénéficier de nouvelles méthodes de travail : organisation du temps et de l’espace de travail, modes de collaboration au sein des équipes…(1). Mais quelles sont les caractéristiques de ces nouveaux environnements ?

 

Une grande diversité des espaces de travail

L’open space est de loin la forme d’aménagement la plus répandue pour organiser un environnement de travail nouvelle génération.En version « classique », avec un grand plateau de postes de travail non séparés par des cloisons, ou « en îlots » pour regrouper les équipes et faciliter les interactions. Souvent combiné avec l’open space, le flex-office permet aux salariés de s’installer à un poste de son choix sur l’ensemble des places disponibles. Les nouveaux espaces de travail sont de plus en plus couplés à d’autres espaces développés pour assurer un certain confort et pour améliorer l’expérience des salariés. Les restaurants, cafétérias ou cuisines sont autant de moyens de se restaurer sur le lieu de travail et de se retrouver hors de l’activité professionnelle. D’autres espaces sont consacrées au confort des salariés, comme les lofts qui cherchent à reproduire un esprit « comme à la maison », ou aux activités alternatives : salles de sport, salles de jeux ou conciergeries (coiffure, esthétique, pressing, cordonnier…).

 

Une palette d’outils matériels et numériques

Pour assurer le fonctionnement des nouveaux espaces de travail, deux principaux types d’outils sont mis à disposition des salariés. D’une part, des outils matériels qui facilitent le travail et le fonctionnement des open space comme un casier individuel pour un usage personnel, des étagères pour stocker des documents nécessaires à une équipe ou un casque qui permet de se concentrer et de s’isoler mentalement. D’autre part, des outils numériques sont mis en place pour permettre la flexibilité et la dynamique recherchées pour ces espaces. Ainsi, la généralisation du Wifi permet d’être connecté dans tous les espaces de l’entreprise et l’utilisation de bureaux virtuels avec un code personnel permet de retrouver l’ensemble de ses dossiers depuis n’importe quel ordinateur. Il existe aussi des systèmes de visio-conférence performants, des messageries instantanées par équipe ou des logiciels de management de projet pour accompagner le travail à distance et communiquer de la façon la plus flexible possible.

 

Une liberté d’utilisation des espaces

Une multitude d’activités et de pratiques sont intégrées dans les nouveaux espaces et modes de travail. Les activités de travail sous différentes formes : travailler seul à un bureau, travailler seul hors du bureau, travailler en équipe, recevoir des clients, téléphoner… Mais aussi, les activités périphériques considérées comme des temps non directement productifs : circuler, faire du sport, jouer, manger, se relaxer… Prises en compte pendant le temps de présence des salariés dans l’entreprise, ces activités disposent d’environnements spécifiques et modulables. Pour exemple, un couloir aménagé peut servir de lieu pour téléphoner ou pour se rencontrer, le bureau d’un dirigeant s’utilise en salle de réunion, la cuisine devient un lieu de travail, la salle de détente se transforme en un lieu d’échanges et d’innovation, les bureaux se transforment en showroom… Cette tendance marque une volonté affirmée de laisser les salariés s’approprier les espaces nouvelle génération dans une fonction qui va leur convenir.

 

* Propos tirés de l’étude « Les nouveaux environnements et modes de travail : vecteurs d’engagement des collaborateurs ? ». Troisième publication de l’Observatoire de l’Engagement, co-créé par les sociétés Carewan et Osagan, dans le cadre d’un contrat de recherche avec l’Université Paris-Dauphine.
(1) Étude CBRE décembre 2018. https://medias.businessimmo.com/default/0002/40/139124/cbre-nouveaux-espaces-travail-complet-v3-bd.pdf
Par |2019-05-16T08:39:46+00:00mai 16th, 2019|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Avril2019

Grand Débat, Heures supp’, manager à distance, ambassadeur… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 sujets en lien avec l’engagement des salariés dans les articles de la presse parus en avril.

Les conclusions du Grand Débat. Focus sur l’engagement des salariés
Du 11 au 22 mars, 1 335 dirigeants, partenaires sociaux, salariés ou managers ont répondu au grand débat « Entreprise et cohésion sociale ». Les interrogés considèrent qu’afin d’augmenter l’engagement des salariés, les entreprises doivent en priorité associer régulièrement les salariés au projet de leur entreprise, évoluer vers un management plus collaboratif et développer les compétences et l’employabilité par la formation. Il faut également offrir de vraies perspectives d’évolution, reconnaître davantage les contributions individuelles ou collectives, et favoriser la cohésion et la solidarité au sein des équipes.
Grand débat en entreprise : au-delà des salaires, la question de l’engagement
Article du 25/04/2019

Heures supplémentaires ne riment pas forcément avec productivité et engagement…     
58% des salariés français affirment réaliser régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées selon une étude du groupe ADP, spécialisé en ressources humaines. Ils travailleraient en moyenne 4h37 par semaine gratuitement. Pour autant, travailler plus longtemps ne favorise pas une meilleure productivité. Un équilibre est à trouver entre l’engagement des collaborateurs, le nombre d’heures effectuées et le sentiment d’une juste rétribution.
Plus d’un salarié sur deux déclare faire des heures sup’ non payées
Article du 11/04/2019

Manager à distance. Comment faire ? Quelles conséquences sur l’engagement ?
Le télétravail bouleverse les fondamentaux du management et suscite encore des défiances : une perte de productivité, un risque sur l’engagement, un faible sentiment d’appartenance, une moindre reconnaissance de l’autorité, un affaiblissement du statut de manager… La distance oblige à repenser le rôle du manager, sa valeur ajoutée, ses postures et ses méthodes de travail. 8 clés proposées pour bien gérer la distance avec son équipe.
Manager, vous avez peur du télétravail ? Voici huit conseils pour bien gérer vos salariés à distance
Article du 26/04/2019

Transformer un salarié engagé en ambassadeur, il y a une application pour ça !
Pour tirer parti de l’engagement des salariés, la start-up lyonnaise Nexenture a développé une application mobile baptisée « Tous Ambassadeurs ». Concrètement, chaque salarié, peut avoir accès à une information quotidienne sur son entreprise : une actualité liée au groupe ou à son marché, un nouveau projet client, une retombée dans la presse, une nouvelle implantation de la société… L’objectif est de donner les moyens de concrétiser l’engagement au-delà de la fiche de poste.
Nexenture veut encourager les salariés à devenir “ambassadeurs” de leur entreprise
Article du 26/04/2019

Une étude optimiste sur l’engagement des salariés français
Une étude du cabinet de conseil Korn Ferry remet en cause les idées reçues sur le désengagement des salariés français vis-à-vis de leur entreprise. 74 % des salariés français interrogés déclarent avoir de l’intérêt pour leur travail et 75 % déclarent éprouver de la fierté à travailler pour leur entreprise. Selon les calculs du cabinet de conseil, l’engagement des salariés français se situe dans la moyenne mondiale.
Les salariés français démotivés, un mythe ?
Article du 12/04/2019

4ème Forum de l’Engagement le mardi 2 juillet 2019.
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Par |2019-05-02T07:07:02+00:00mai 2nd, 2019|

Mesurer l’engagement des salariés

La plupart des grandes entreprises ont mis en place des dispositifs de mesure de l’engagement des salariés. Baromètres, enquêtes ou opinion survey recouvrent des réalités contrastées et posent plusieurs questions : pourquoi mesurer l’engagement, comment, quelles sont les limites des dispositifs…   

 

Les facteurs à l’origine d’une enquête

La plupart des grandes entreprises ont mis en place des dispositifs de mesure de l’engagement des salariés. Mais cette mesure ne surgit pas de nulle part. Le principal déclencheur d’une enquête sur l’engagement des salariés est d’appréhender la dimension humaine et managériale pour l’inscrire dans un plan global de l’entreprise. Ce plan peut contenir des évolutions dans la stratégie, des ambitions de développement ou des priorités spécifiques. La mise ne place d’une politique RSE, pour mieux gérer les ressources de l’entreprise et améliorer la productivité, constitue aussi un contexte favorable au développement d’une enquête. Et enfin, l’origine de la mesure peut aussi être attribuée à un événement spécifique comme l’arrivée d’un nouveau DRH, une crise sociale ou simplement un effet de mode apprécié par le management moderne.

 

Les choix structurants de la conception

La conception d’une enquête nécessite de faire des choix structurants. Il faut tout d’abord arbitrer entre une enquête standardisée, qui s’adresse à tous les salariés d’un groupe, ou adaptée à la spécificité de l’entreprise, aux sujets du moment ou à la population visée. Ensuite, l’arbitrage se fait sur la longueur du questionnaire, la nature des questions posées et la fréquence. Le périmètre et le pilotage sont les derniers choix structurants. L’enquête peut être globale et concerner tous les pays et toutes les activités ou ciblée pour s’adresser à une population de l’entreprise comme les managers, les dirigeants ou les équipes sur le terrain. La difficulté d’un dispositif global est de répartir et de coordonner les rôles des différents acteurs impliqués pour que l’enquête soit un sujet véritablement porté et piloté.

 

Les limites des dispositifs de mesure de l’engagement

Les résultats des dispositifs de mesure de l’engagement peuvent créer une dynamique de progrès et d’amélioration permanente. Pourtant, les entreprises y voient certaines limites. Parmi elles, le manque d’appropriation des dispositifs par les acteurs impliqués qui peuvent subir des pressions pour remplir les questionnaires et maximiser le taux de réponse. L’essoufflement, si à priori une fréquence élevée peut sembler souhaitable, elle se heurte vite à une forme de lassitude des collaborateurs en attente d’actions concrètes, et à la lourdeur de gestion du dispositif d’enquête. Et enfin, les difficultés de pérennisation des actions. Les photographies produites par les enquêtes sont puissantes, à la fois larges et précises. L’enjeu est à l’analyse des résultats et à leurs traductions en évolutions perceptibles et coordonnées. Or, la pression sur la réalisation de plans d’action peut conduire à ce que l’engagement soit le nième plan d’action du manager.

 

*Propos tirés de l’étude « La mesure de l’engagement des collaborateurs ». Seconde publication de l’Observatoire de l’Engagement, co-créé par les sociétés Carewan et Osagan, dans le cadre d’un contrat de recherche avec l’Université Paris-Dauphine.

 

Par |2019-04-11T09:16:43+00:00avril 11th, 2019|

Lu pour vous / La révolution des organisations

LA RÉVOLUTION DES ORGANISATIONS
Auteurs : Daniel Baroin, David Gateau
Éditeur : Pearson France
Date de parution : 01/02/2019
Préface : Pierre Deheunynck

En vente en ligne et en librairie.

Riche en analyses, observations et pistes de réflexions, illustré de nombreux exemples, cet ouvrage est l’outil indispensable pour repenser votre organisation.

 

Le résumé

Pas une semaine ne passe sans qu’un dirigeant, ou un nouveau rapport, ne mentionne les grandes mutations auxquelles sont confrontées les entreprises.Tiraillées entre les bouleversements générés par la transformation digitale, l’aspiration des salariés à travailler autrement et la demande d’une meilleure prise en compte des défis sociaux ou environnementaux, elles doivent aujourd’hui concilier progrès humain et performance durable.

Face à ces enjeux, l’accent est surtout mis aujourd’hui sur la réinvention du management. Mais quid des organisations ? Comment reconfigurer le design organisationnel et repenser l’architecture même de l’entreprise pour répondre aux usages des clients, aux attentes des collaborateurs et aux acteurs de son écosystème ?

Daniel Baroin et David Gateau, sur la base de leurs expériences en entreprise et dans le monde du conseil, commencent dans cet ouvrage par rappeler en quoi ces mutations de l’environnement sont accélératrices d’évolutions des organisations, pour expliquer ensuite comment les entreprises tentent de s’adapter en révolutionnant leur structure et leur manière de travailler.

Ils dégagent alors quatre dynamiques organisationnelles, qui sont les ferments de la transformation : la centricité client, le mode agile, l’innovation par les communautés et la réinvention des fonctions support. En découle une nouvelle architecture d’entreprise, en quatre pôles, adaptée aux enjeux de demain.

Les auteurs

Daniel Baroin est diplômé d’HEC et docteur en économie. Après avoir été directeur de l’organisation et de la formation du groupe Danone, Daniel a cofondé HR Valley, société de conseil spécialisée en développement des organisations, stratégie RH et management. Il est aujourd’hui senior advisor chez carewan by KPMG et administrateur de Consult’in France.

David Gateau est diplômé de Centrale Marseille et Industriales Madrid. Co-fondateur de Datsit-Conseil, société spécialisée dans l’accompagnement des transformations d’entreprises et du secteur public, il a travaillé auparavant dans plusieurs grandes organisations dont SAGEM et MATRA Automobile.

Extrait de la préface

« Nous avons tous été influencés par des dirigeants qui mènent leur groupe au succès et savent faire partager une vision hors du commun, inspirante, tout en développant un leadership authentique et distribué. Ces entreprises se reconnaissent par la singularité de leur culture et de leur performance. Pour y parvenir, ils ont imaginé l’organisation qui permet au corps social de s’adapter et de progresser de manière continue, en interaction avec la transformation digitale et l’évolution de leur écosystème. L’organisation et le mode opératoire sont déterminants en ce qu’ils créent les conditions de l’engagement des salariés et des parties prenantes. C’est le courage et le mérite de l’ouvrage La Révolution des organisations d’observer, d’analyser et de proposer des pistes de réflexion pour orienter nos propres organisations, permettant ainsi à l’écosystème des entreprises de se transformer et de contribuer à la richesse des territoires sur lesquelles elles se développent. Quels défis ! »

Pierre Deheunynck, DGA Groupe Engie. 

Revue de presse

Livre du jour : « La révolution des organisations » de Daniel Baroin & David Gateau
BFM Business – 19/02/2019 > Regarder l’interview 

Réinventer l’organisation du travail
Le Monde – 13/03/2019 > Lire l’article

Travailler différemment en raison d’une transformation générationnelle
> Lire un extrait de La Révolution des organisations – Pour une nouvelle architecture de l’entreprise

Par |2019-04-18T12:44:58+00:00avril 10th, 2019|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Mars2019

Intelligence collective, congés de vie, absentéisme, appli… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 sujets en lien avec l’engagement des salariés dans les articles de la presse parus en mars.

Intelligence collective : un impact positif sur l’engagement des salariés
La tendance à l’intelligence collective semble s’installer durablement dans le monde du travail. Plusieurs solutions font désormais partie du quotidien des entreprises françaises pour démultiplier les performances et générer l’engagement des salariés : Plate-forme intranet ou extranet, réseau social d’entreprise, logiciels de messagerie ou de travail en commun, management partagé, hackathons, boîtes à idées, team building, séminaires, coaching…
Quand l’intelligence collective se met au service de l’entreprise
Article du 18/03/2019

Le « congés de vie », une stratégie pour motiver et garder les jeunes talents
En Australie, Ernst & Young a décidé d’octroyer à ses salariés 12 semaines annuelles de « congés de vie ». Des jours de congés qui pourront être utilisés par blocs de 6 semaines ou en un seul coup pour voyager, se relaxer, travailler à temps partiel… Les managers constatent que plus de flexibilité sur le lieu de travail augmente l’engagement des employés de 11%. Une dynamique insufflée par les millennials.
À cause des millennials, cette entreprise instaure 12 semaines de « congés de vie »
Article du 20/03/2019

L’absentéisme lié au désengagement augmente
Un salarié est absent 17 jours en moyenne par an (13,5 jours il y a 10 ans). Le problème est clairement posé dans le cadre de la grande réforme sur la santé au travail : comment enrayer la hausse des arrêts maladie pour qu’ils coûtent moins cher ? Parmi les causes, entre 35 et 45% des absences sont causées par le désengagement. Des règles et des pratiques sont à réinventer.
Un salarié absent, c’est un signal envoyé à l’employeur : les entreprises invitées à « repanser » le travail
Article du 18/03/2019

Communication, cohésion, bien-être, engagement… les applis à connaître    
L’appli Bloomin aide les managers et DRH à mesurer l’expérience et l’engagement des salariés en instaurant une culture du « feed-back » pour améliorer les relations internes. Comeet utilise l’intelligence artificielle pour créer du lien social et accroître l’engagement au travail. Son rôle est de connecter les profils selon leurs affinités pour des déjeuners, des afterworks ou encore des activités sportives ou culturelles. Et aussi, Smart Coaching un coach virtuel, Noisli pour se concentrer en open space, Supermood l’appli qui donne la parole aux salariés…
17 applis digitales pour se sentir mieux au travail
Article du 30/03/2019

Être soi-même permet d’accroître l’engagement au travail    
Une étude scientifique à paraître dans le Journal of Business and Psychology démontre que le fait d’être soi-même en révélant ses particularités est généralement une expérience positive car elle permet d’améliorer les relations de travail, d’en nouer de nouvelles et de libérer son esprit de pensées liées à la dissimulation de cette différence.
Au travail, être soi-même serait meilleur pour le bien-être et la productivité
Article du 28/02/2019

4ème Forum de l’Engagement le mardi 2 juillet 2019. SAVE THE DATE !

Par |2019-04-04T07:57:01+00:00avril 4th, 2019|
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