Présentéisme, management, managers neuro-friendly, … L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 sujets en lien avec l’engagement des salariés dans les articles de la presse parus en octobre.

Demain tous managers « neuro-friendly » !
« Voulez-vous un peu d’aide ? Vous feriez bien de prendre une pause ! » Le conseil provient d’une intelligence artificielle qui analyse les signaux cérébraux enregistrés à partir de capteurs intra-auriculaires semblables à des oreillettes d’écoute musicale. Ces écouteurs mesurent en temps réel l’état cognitif et affectif d’un individu. L’objectif est de tirer le meilleur parti de ses moments d’attention. Grâce aux progrès de l’imagerie, les neurosciences connaissent des développements fulgurants révélant les mécanismes de l’apprentissage, de la mémoire, de la motivation, de l’engagement, de l’attention, de la prise de décision et du leadership. La science peut façonner des « managers neuro-amicaux » capables d’organiser leur travail et celui de leur équipe pour réduire le stress et stimuler leur créativité. La reconnaissance est clef, d’autant qu’elle a une réalité physiologique, soulignent les chercheurs : elle active les circuits neurologiques de la récompense sur lesquels reposent la motivation, la confiance et la cohésion sociale. Rien de tel pour la stimuler qu’un environnement de travail « neuro-bienveillant »
Comment les neurosciences s’emparent du monde de l’entreprise
Article du 12/10/2019

L’influence des liens entre salariés sur l’entreprise
Une étude de la Cass Business School révèle que les équipes liées par une forte amitié sont plus susceptibles de se montrer persévérantes dans une situation délicate. Les chercheurs ont analysé les données de 66 équipes entrepreneuriales et ont ainsi pu étudier comment elles réagissent lorsque leur entreprise commence à rencontrer des problèmes financiers, et surtout le rôle des sentiments dans l’entrepreneuriat. Le résultat : plus les liens internes entre salariés sont importants, plus ceux-ci s’engageront à vos côtés, et plus vous avez de chances de sauver une société en difficultés. Un entrepreneur qui sera soutenu par ses salariés aura donc bien plus envie de continuer à investir dans son projet qu’un entrepreneur qui, seul face à ses problèmes, décidera la grande majorité du temps de baisser les bras.
Les émotions, la « boite noire » de la prise de décision entrepreneuriale
Article du 09/10/2019

Comment parlez-vous de votre entreprise ?
Utiliser « nous » ou « elle » pour parler de son entreprise dénote le rapport affectif que vous entretenez avec votre boulot. Le « nous » est marqueur de l’engagement. Les salariés très investis s’identifient à l’entreprise, à ses produits, à ses services. Cette habitude est également plus fréquente dans les PME où la connivence s’installe plus facilement entre les salariés et où le processus d’identification est plus simple. C’est aussi davantage le cas quand l’entreprise est très ancrée localement et a une histoire forte. « Nous » est plus marquée chez les cadres car ils ont plus de chances que les employés de tirer des avantages de leur travail. A contrario, certains salariés mettent un point d’honneur à toujours dire « elle » en parlant de l’entreprise qui les emploie. Ils veulent marquer une dissociation. Cette mise à distance reflète aussi, parfois, un passif professionnel douloureux ou une volonté de ne pas être assimilé à sa hiérarchie.
Pourquoi dîtes-vous plutôt « nous » ou « elle » pour parler de votre entreprise ?
Article du 16/10/2019

Il faut réinventer le management
Face aux mutations actuelles des formes du travail, la question du management est un enjeu de taille. On compte, aujourd’hui, plus de 900 000 travailleurs indépendants qualifiés en France et une multitude de statuts cohabitent dans les organisations. Comment, dès lors, qualifier la relation de ces professionnels avec l’entreprise qui les emploie ? Doit-on également se préoccuper de l’évolution de carrière et du bien-être au travail de quelqu’un venu travailler trois mois, voire une semaine ? Qu’est-on en droit d’attendre, ou d’exiger, de ces personnes ? Il n’y aujourd’hui aucun référentiel véritable à ce sujet. Pourtant, la vigilance s’impose si l’on ne veut pas voir l’activité du manager perdre tout son sens et se transformer en un simple « staffing ». Il y une opportunité de réécrire, à partir d’une page blanche, de nouvelles règles de jeu, plus adaptées aux attentes individuelles ainsi qu’aux mutations générationnelles.
Manager fera-t-il encore sens demain ?
Article du 18/10/2019

Faut-il rester au bureau sans travailler pour prouver son engagement ?  
Selon une enquête menée par Glassdoor, 30 % des personnes interrogées affirment qu’il est mal vu de quitter le bureau avant 18 h. Et, une personne sur quatre admet être déjà resté au bureau sans être efficace, juste pour être bien vu. La culture managériale française valorise le présentéisme beaucoup plus que celle d’autres pays européens. Les horaires à rallonge sont encore de mise. Les salariés sont nombreux à tenter de prouver leur motivation en arrivant tôt au bureau, et surtout en partant tard. Le télétravail gagne du terrain, mais le principe selon lequel il faudrait être physiquement au bureau pour être un bon élément est toujours de mise. Un principe qui pourrait être remis en cause par les millennials qui réclament un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso.
En France, on reste au bureau sans rien faire pour se faire bien voir
Article du 09/10/2019