La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Octobre2023
Une conséquence inattendue
Une étude menée par l’ADP Research Institute a analysé les parcours professionnels de plus de 1,2 million de personnes aux Etats-Unis travaillant pour des sociétés d’au moins 1.000 salariés, entre 2019 à 2022. Les résultats montrent que 29 % des salariés démissionnent dans le mois qui suit leur promotion. En effet, accorder un poste plus élevé dans la hiérarchie et une meilleure rémunération, peut avoir une conséquence inattendue : cela augmenterait les chances que le salarié promu quitte l’entreprise. D’après l’étude, s’ils n’avaient pas été promus, seulement 18 % des salariés seraient partis de leur entreprise.
Pourquoi les salariés démissionnent davantage après une promotion
Article Les Échos Start publié le 31/10/2023
Engagés pour l’environnement
D’après le sondage Harris Interactive, commandé par le collectif Pour un réveil écologique, 70% des jeunes de 18 à 30 ans sont prêts à renoncer à une offre d’emploi si l’employeur ne prend pas en compte les enjeux environnementaux. Un chiffre en hausse de 5 points par rapport à 2022. Loin d’être désengagés, ils sont seulement 22% qui arrêteraient de travailler s’ils n’avaient pas besoin d’argent, contre 33% pour l’ensemble de la population française. 82% d’entre eux considèrent important d’avoir un emploi utile à la société et qui respecte l’environnement.
Enquête sur les jeunes et leur rapport à l’emploi
Communiqué Pour un réveil écologique publié le 03/10/2023
La formation de demain
Les résultats du baromètre international Transformations, Compétences et Learning du groupe Cegos montrent que 37 % des RH sondés en France rencontrent des difficultés à faire coïncider l’offre de formation avec les besoins en compétences de leur organisation. En parallèle 41 % des salariés français indiquent que la réponse à leurs besoins de formation arrive trop tardivement. À la question comment les formations devraient-elles évoluer ? les salariés internationaux souhaitent des formations opérationnelles et transposables en situation de travail (44 % en France), de préférence en présentiel, et imaginent des dispositifs plus interactifs et ludiques (34 % en France). Côté RH, la priorité est donnée à l’individualisation de la formation (47%) pour renforcer l’engagement des salariés, s’adapter aux besoins individuels et décupler leur efficacité dans la durée. Pour les DRH, les formations de demain conjugueront adaptive learning, e-coaching et social learning.
L’individualisation de la formation, un levier d’engagement et de fidélisation
Article Focus RH publié le 12/10/2023.
Insatisfaction
Le dernier Focus de la direction de la recherche du ministère du travail révèle que 36 % de l’ensemble des travailleurs déclarent au moins un motif d’insatisfaction vis-à-vis de leur emploi. Tout en haut de l’échelle du mécontentement, on trouve les CDD (86 %) et les intérimaires (81 %). Autre enseignement : le premier motif d’insatisfaction est lié à la durée insuffisante du travail (21 % de l’ensemble des répondants s’en plaignent). L’insatisfaction atteint son apogée au début de la vie active, avec six jeunes sur dix âgés de 20 à 22 ans ressentant un motif d’insatisfaction. Vers l’âge de 45 ans, c’est une personne sur trois en emploi, alors qu’à 64 ans, ce chiffre est d’une personne sur six.
Contrats, salaires, qualifications… entre les jeunes et l’emploi, c’est compliqué
Article Capital du 13/10/2023
Levier d’engagement et d’attractivité
D’après l’enquête réalisée avec l’IFOP par Diot-Siaci Institute et Natixis Interépargne l’actionnariat salarié est connu par plus des trois quarts des salariés de grandes entreprises (77%). Pourtant, moins d’un salarié sur deux (44%) voit précisément de quoi il s’agit, et moins d’un tiers d’entre eux se sent suffisamment informé sur les avantages fiscaux. Pour plus de la moitié des salariés interrogés (52%), l’actionnariat salarié est un dispositif fédérateur qui bénéficie autant à l’entreprise qu’aux salariés. 78% d’entre eux estiment qu’il permet d’améliorer les performances globales de l’entreprise et 82% considèrent que c’est un moyen efficace pour attirer et fidéliser les collaborateurs.
Les salariés français et l’actionnariat salarié
Étude IFOP publiée 09/10/2023