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La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Avril2023

Revue de presse

Aspirations des jeunes, pratiques innovantes, absentéisme… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en avril 2023.

Il y a comme un décalage

D’après l’enquête réalisée par Harris Interactive pour Malakoff Humanis, les dirigeants ont bien identifié les trois critères de fidélisation prioritaires pour les salariés : une bonne protection sociale, des conditions de travail agréables et des avantages sociaux attractifs. Pourtant les actions qu’ils mettent en œuvre pour fidéliser leurs collaborateurs ne sont pas toujours en phase avec les attentes de ces derniers. En effet, les chefs d’entreprise déclarent mettre en avant tout l’accent sur la reconnaissance, la formation et la gestion des compétences. De leur côté, les salariés démissionnaires expliquent leur choix par des motifs propres à l’entreprise quittée : rémunération insuffisante (33%), mauvaise ambiance de travail (31%), absence ou manque de reconnaissance (29%).
L’engagement au travail : une notion de plus en plus difficile à appréhender
Étude Malakoff Humanis – 05/04/2023

Panorama des aspirations des jeunes diplômés

L’EDHEC NewGen Talent Center a mené une étude auprès de jeunes diplômés de seize grandes écoles. Trois profils d’ambitions professionnelles ont été mis en lumière : 38 % d’engagés dont une majorité de diplômés d’écoles d’ingénieurs, 35% d’entrepreneurs avec une majorité de diplômés d’écoles de commerce et enfin, 27 % de compétiteurs. Ils sont 38 % à affirmer que leur ambition est centrée sur l’intérêt général. Concernant leurs objectifs professionnels, le développement personnel et l’acquisition de nouvelles compétences arrivent en haut de la liste (33 %).
Flexibilité, reconnaissance et développement : des attentes fortes pour les diplômés de grandes écoles
Article Focus RH publié le 04/04/2023
Débuts de carrière des jeunes diplômés des grandes écoles

L’art du management en télétravail

Les entreprises doivent s’adapter à un nouveau type de fonctionnement à distance qui présente de nombreux défis, dont celui du management en télétravail. Parmi les bonnes pratiques : apprendre à faire confiance à son équipe et à la capacité de chacun à gérer son temps de travail efficacement. Ce qui compte, c’est que les objectifs soient atteints. Fixer des objectifs SMART c’est-à-dire Spécifiques, Mesurables, Accessibles, Réalistes et Temporelles. S’équiper des bons outils de management à distance comme Slack, Discord, Trello… Entretenir la cohésion d’équipe et renforcer les liens qui unissent les personnes entre elles. Et enfin favoriser la communication par des entretiens individuels réguliers avec chaque membre de l’équipe.
Les 5 règles d’or du management à distance
Article Welcome to the jungle publié le 17/04/2023

Stopper l’absentéisme

Selon l’étude du groupe de conseil et de courtage Diot-Siaci, le taux d’absentéisme atteint 5,64 % en 2022. Parmi les causes, les salariés mettent en avant une charge de travail trop importante, un manque de reconnaissance mais aussi l’ambiance de travail. En revanche, la durée moyenne annuelle diminue : 18,4 jours en 2022, contre 23,6 jours en 2021. Face à cette situation, les entreprises tentent de juguler ce fléau. 73 % estiment que la mise en place de davantage d’actions de prévention en lien avec la santé physique ou psychologique serait positive. 70 % pensent également qu’une plus grande souplesse dans l’organisation du travail et la possibilité d’évoquer ce type de sujets sur le lieu de travail permettrait d’éviter certains arrêts.
Les conditions de travail, principal facteur de l’absentéisme
Article Net PME publié le 17/04/2023

Opération séduction

Tour d’horizon des pratiques parmi les plus innovantes testées en France, par des entreprises de toutes tailles. Chez Leetchi, l’idée a été de retirer le critère du diplôme pour l’ensemble de ses offres d’emploi, de manière à en ouvrir l’accès au plus grand nombre. D’autres entreprises se sont mises au recrutement sans CV, pour ne pas passer à côté de « potentiels », quitte à les former ensuite aux métiers. Volkswagen a envoyé des voitures à réviser chez des garages automobiles concurrents, en y laissant des messages à destination des garagistes, pour les inciter à venir travailler chez eux. Pour se distinguer, la start-up Zefir a développé un calculateur de salaire, un outil en ligne qui permet de connaître, en fonction de l’expérience et du poste occupé, le niveau de rémunération auquel un candidat peut prétendre s’il rejoint l’entreprise. Sport au travail, chien et chat dans l’open space, talent show, supprimer les managers… Les entreprises ne sont pas à court d’idées pour attirer et retenir les talents.
Ces entreprises qui innovent le plus pour attirer (et retenir) les jeunes talents
Article Les Echos Start publié le 24/04/2023

Par |2023-05-10T16:28:49+00:00mai 10th, 2023|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Mars2023

Revue de presse

Startup à impact, RSE, profil du désengagé… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en mars 2023.

Le profil du désengagé

Dissonants cognitifs, désillusionnés, égarés… 8 profils de salariés désengagés sont passés au crible. Parmi les moyens de retrouver une motivation professionnelle, l’article propose de chercher les entreprises ayant une vraie politique de responsabilité environnementale et sociétale, de trouver un poste qui offre une grande autonomie de décisions et d’actions ou de créer une entreprise. Pour les idéalistes, ayant toujours placé la barre haut en termes d’aspirations professionnelles, il est possible d’explorer d’autres espaces tels le sport ou l’engagement associatif. Pour d’autres, la solution peut être de quitter l’entreprise ou encore de vendre aux recruteurs la compétence à apprendre et d’avoir confiance en soi.
Quel désengagé êtes-vous au travail ? Les 8 profils
Article Welcome to the Jungle publié le 23/03/2023

Un état de connexion et d’harmonie

L’engagement est un état où l’on se sent à sa place, où les actions que l’on doit réaliser ne génèrent pas de conflit. Selon la théorie, les humains n’agissent pas pour rechercher une récompense, mais simplement parce qu’ils ont pris des habitudes. Le cerveau associe toujours un comportement à une cause et quand il s’agit d’une récompense, la cause est externe (exemple un bon salaire). Quand la récompense ou sa promesse disparaît, le comportement disparaît lui aussi. Mais quand il n’y a pas de récompense, le cerveau se met alors à chercher une cause interne (la passion, le sens, le caractère…). C’est ce qui est observé chez les indépendants ou les chefs d’entreprise qui prennent l’habitude de travailler dur et finissent par prendre plaisir à cette situation. Selon cette théorie, plus le salarié reçoit des récompenses et moins il est engagé dans ses comportements.
Ne cherchez plus à motiver vos collaborateurs, engagez-les !
Article Be@Boss publié le 02/03/2023

Épuisement professionnel

Selon le baromètre annuel OpinionWay, réalisé pour le cabinet Empreinte Humaine spécialisé sur les risques psychosociaux et la qualité de vie au travail, 44% des salariés présentent une détresse psychologique partiellement ou totalement lié à leur emploi. Un état qui recouvre à la fois des symptômes de dépression et d’épuisement. Ce chiffre est en hausse de 3 points par rapport à juin 2022. Les employés les plus sujets au burn-out sont les femmes (49 %), les moins de 29 ans (55 %) et les managers (44 %). Pourtant 8 personnes sur 10 disent aimer leur travail.
Près de la moitié des salariés français en détresse psychologique, selon une étude
Article Capital publié le 09/03/2023

Des femmes dans les start-up à impact

D’après l’étude « Invest in her » menée par le cabinet EY, France Digitale et Journée de la Femme Digitale, 27 % des startups à impact ont été fondées ou cofondées par des femmes en 2022. Ces jeunes-pousses françaises sont des structures qui optent dès leur création pour un engagement sociétal fort, utilisant l’économie comme levier pour développer un ancrage dans le social, la culture, l’éducation, et de plus en plus dans l’environnement. Des activités dont les financements sont passés de 300 millions à 450 millions d’euros, ce qui représente une progression de 50 %.
27 % des startups à impact ont été fondées ou cofondées par des femmes en 2022
La représentation des femmes dans les startups à impact
Article EY publié le 08/03/2023

On part de loin

L’Observatoire de l’Innovation Responsable s’est intéressé à la perception de la RSE en France, et aux aspirations des Français. 45 % ont déjà entendu parler de la RSE et moins d’un salarié sur deux connaît les engagements de son entreprise en la matière. Seuls 16 % des interrogés ont une connaissance précise de ce qu’est la Responsabilité Sociétale des entreprises. Pourtant 7 salariés sur 10 considèrent que l’engagement des entreprises françaises est insuffisant, et le constat est tout aussi négatif en ce qui concerne leur propre entreprise. 64 % des salariés le jugent insuffisant. Et parmi ceux qui connaissent les actions RSE de leur entreprise, 35 % s’y impliquent.
Quelles sont les attentes des Français en matière de RSE ?
Article E marketing publié le 21/03/2023

Par |2023-04-27T13:42:40+00:00avril 27th, 2023|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Février2023

Revue de presse

Métiers à impact, lâcher-prise, zapping professionnel … L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en février 2023.

La chasse aux cadres est ouverte

L’APEC a publié son baromètre pour le premier trimestre 2023. Développeurs, comptables, chargés d’affaires, commerciaux… 14 % des entreprises ont l’intention de recruter au moins un cadre sur les trois premiers mois de l’année, soit une hausse de 2 points par rapport au trimestre précédent. Plus d’un cadre sur trois, soit 36%, déclare avoir été contacté par un cabinet de chasseurs de tête au cours des trois derniers mois. C’est six points de plus qu’en 2021 à la même période. La chasse devient une pratique de plus en plus courante.
Baromètre Apec – 1e trimestre 2023
Dossier de presse 9 février 2023
Baromètre Apec à télécharger du 09/02/2023

Les métiers à impact recrutent

Birdeo, cabinet de recrutement spécialisé dans le développement durable a publié pour la cinquième année, son Top 5 des postes à impact les plus recherchés par les entreprises françaises. Le climat, l’économie circulaire, la data et la finance durable concentrent l’essentiel des besoins de cadres en quête de sens au travail ou d’une reconversion engagée. Le type de diplôme requis et la rémunération moyenne sont indiqués pour chaque poste.
En quête de sens au travail ? Misez sur les métiers à impact !
Article Courrier Cadres publié le 06/02/2023

La tendance du zapping

Après le « quiet quitting », place au « quick quitting ». Une tendance qui consiste à quitter l’entreprise après quelques mois en poste. Pour éviter le réflexe de zapping des nouvelles recrues, l’entretien doit être le plus transparent possible. Un maximum d’informations sur l’entreprise, la culture et son fonctionnement doivent être donnés en amont de l’arrivée dans l’entreprise. Il est important d’écouter les ressentis collaborateurs, particulièrement lors des premiers mois pour pouvoir anticiper les signaux faibles. A noter aussi des conditions de travail défiant toute concurrence, un accompagner et une valorisation des salariés tout au long de leur parcours professionnel.
Quick quitting : quand les salariés restent en poste pendant un an (max)
Article Maddyness publié le 06/02/2023

Comment faire pour lâcher-prise ?

Le sur engagement et l’épuisement professionnel touchent de nombreux salariés en France. Parmi les victimes de burn-out, on constate une grande partie de collaborateurs sur-engagés, qui donnent tellement à leur entreprise qu’ils s’y consument. Pour lâcher prise, il faut travailler sur la priorisation et la quantification de l’urgence. Avec du sens, les heures travaillées sont moins coûteuses émotionnellement. Et enfin, il faut trouver le bon équilibre entre sens et engagement, entre donner à l’entreprise et s’en détacher.
Évitez le burn-out, désengagez-vous !
Chronique de Kevin Bourgeois publiée le 13/02/2023 dans le JDN

Des candidats en manque de confiance

Selon une étude de l’école de commerce EM Normandie, plus d’un salarié sur deux ne postule pas à une offre d’emploi qui l’intéresse alors qu’il dispose des compétences et des expériences requises. Ceux qui ne postulent pas redoutent l’échec et ne veulent pas être confrontés à des émotions négatives engendrées par les refus. Pour attirer davantage de candidats, les annonces devraient moins parler de l’entreprise, mais plus du processus de recrutement.
Emploi : quand les candidats à l’embauche n’ont pas suffisamment confiance en eux
Article France Info publié le 24/02/2023

Par |2023-03-30T08:37:37+00:00mars 30th, 2023|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Janvier2023

Revue de presse

Rapport au travail, blues hivernal, perspectives 2023… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en janvier 2023.

Le blues du businessman

Au mois de janvier, la bonne humeur des collaborateurs est parfois absente. En cause : un léger passage à vide fruit d’une équation tenant compte du manque de lumière du jour associé à la nostalgie des fêtes de fin d’année. Le blues hivernal est une forme de dépression saisonnière, caractérisé par une tendance à ressentir une grande fatigue et un manque d’entrain. Typiquement, au travail, les salariés font face à des difficultés pour se concentrer, à une certaine irritabilité, voire à une forte tristesse. 5 astuces pour les aider à repartir du bon pied : organiser un événement convivial, mettre à disposition une salle de détente, lancer de nouveaux outils de communication interne, offrir aux équipes des services additionnels (pressing, crèche…) et mettre en place des actions éco-responsables.
2023 : les astuces pour repartir sur de bons rails au bureau
Article Les Échos publié le 11/01/2023

Je t’aime… moi non plus

Selon une étude de l’Ifop pour la Fondation Jean Jaurès sortie hier, 61 % des salariés en France préfèrent gagner moins d’argent, mais avoir plus de temps libre. Ils étaient 38 % en 2008. Plusieurs hypothèses relayées dans les médias ont été avancées pour expliquer la désaffection des salariés envers leur travail : déficit d’implication, culte de l’individu roi avant tout attaché aux loisirs, émergence d’une société de paresseux par rapport aux générations précédentes… L’analyse « Je t’aime, moi non plus : les ambivalences du nouveau rapport au travail » vise à revenir sur les origines à court et long terme du nouveau rapport au travail et sur la façon dont l’expérience de travail se vit dorénavant au quotidien.
Je t’aime, moi non plus : les ambivalences du nouveau rapport au travail 
Focus Ifop à télécharger du 24/01/2023

Plus de communication, moins d’insatisfaction

L’enquête « Global benefits attitude » menée par WTW auprès de 35 000 salariés dans le monde recèle d’enseignements. Plus les avantages sociaux répondent aux besoins des employés, mieux ils se sentent au travail. En effet, les employeurs ayant le mieux communiqué vers leurs salariés ont permis à ces derniers de prendre vraiment conscience des avantages dont ils disposaient. L’enquête révèle aussi que 44 % des collaborateurs insatisfaits en la matière songent à changer d’entreprise. Et le chiffre tombe à 22 % lorsqu’ils se disent satisfaits des avantages proposés. Les principales préoccupations sont les dispositifs de retraite, la flexibilité au travail, l’investissement dans la progression de carrière et enfin la protection sociale.
Avantages sociaux, un levier pour fidéliser ses salariés ?
Article Focus RH publié le 24/01/2023

Des dirigeants dans l’expectative

Selon le Baromètre des Entreprises françaises, publié par Eurogroup Consulting pour BFM Business, 75% des dirigeants français se disent être dans l’expectative (incertitude, préoccupation ou pessimisme). Les défis majeurs : l’adaptation aux crises successives (84 %) et la réussite des transitions énergétique et écologique (76 %). Pour traverser cette période incertaine, les principaux leviers d’action utilisés pour développer l’engagement des salariés seront le maintien d’un juste niveau de rémunération (34 %), l’équilibre entre engagement professionnel et personnel (23 %), le développement des compétences managériales (20 %) et le développement de méthodes de travail plus agiles (19 %). La fidélisation des équipes est jugée prioritaire, avant le recrutement (62 %).
Baromètre des entreprises 2023 : entre préoccupations des dirigeants et attentes des salariés
Article Courrier cadre publié le 05/01/2023

Des RH dans l’incertitude

Comment les professionnels RH ont vécu l’année 2022 ? Quelles sont leurs perspectives personnelles et professionnelles pour 2023 ? Les résultats de la 3e édition du baromètre annuel « Professionnels RH, comment allez-vous ? » affichent une note de moral de 5,4/10 globalement satisfaisante en 2022, même si en légère baisse par rapport à 2021 (5,7 en 2021). Pour ce qui est de leurs perspectives 2023, ils restent prudents et placent l’année 2023 sous le signe de l’incertitude avec une charge de travail qui restera très importante dans les mois à venir. Bref, une année qui s’annonce comme laborieuse et incertaine.
Enquête « Professionnels RH : comment allez-vous ? » : les résultats 2023
Enquête Gereso publiée le 05/01/2023

Par |2023-02-28T09:47:32+00:00février 28th, 2023|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Décembre2022

Revue de presse

Dirigeant inspiré, interruptions au travail, jeune diplômé… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en décembre 2022.

Dans la tête d’un jeune diplômé

L’institut BVA a sondé un échantillon représentatif de 800 jeunes âgés de 18 à 24 ans pour comprendre quelle était la réalité de l’engagement au sein de la jeunesse française. On y apprend notamment qu’un jeune sur cinq (21%) déclare avoir déjà renoncé à un travail ou une proposition d’emploi en raison de ses convictions ou de son engagement. Et contrairement aux idées reçues, l’environnement n’est pas la première raison mise en avant par les déserteurs : c’est le manque d’engagement personnel de la part des dirigeants de l’entreprise (38%) qui est le plus cité.
Les jeunes et l’engagement, le choix d’une vie ?
Article BVA publié le 08/12/2022

#VendrediLecture

Un collectif de DRH engagés dans la mise en œuvre de la responsabilité écologique et sociale de leurs groupes a réuni les enseignements qu’ils ont tirés de leur propre expérience. De leurs réflexions est né un livre collectif Le Sens. ADN de l’entreprise responsable aux Éditions Diateino. Morceaux choisis : « Croire au produit, c’est déjà trouver du sens » DRH d’Airbus. « Si déjà toutes les entreprises permettaient à leurs salariés de comprendre pourquoi ils se lèvent le matin, un stade important serait franchi » DRH de Nexans. « Ce n’est pas le baby-foot qui va rendre les employés heureux » DRH d’Air Liquide…
Dirigeants en quête de sens
Article Les Échos publié le 05/12/2022

Avez-vous un bon IBETSCORE ?

Le cabinet Mozart Consulting a établi un indice IBET, acronyme d’Indice de Bien-Être au Travail, et un outil de mesure en IBETSCORE en exploitant des données publiques et privées. L’IBET permet d’évaluer l’engagement réciproque des parties prenantes (salariés, managers) et de fournir des indicateurs préalables à la mise en place d’actions d’accompagnement dédiés au projet de Santé, Qualité de Vie et Conditions de Travail. En 2022, la moyenne nationale de l’IBET est évaluée à 0,81 en hausse par rapport à 2021 et le coût moyen annuel du désengagement en SQVCT est évalué à 10 070 €. Depuis 2011, année de création de l’IBET, c’est la filière industrielle qui a toujours le meilleur indice.
Bien-être au travail en France : pourquoi la situation s’améliore selon l’IBET 2022
Article RH Matin du 22/12/2022

Je peux vous interrompre 2 minutes ?

Les interruptions au travail pourraient-elles avoir des aspects positifs ? La réponse à cette question n’est pas si simple, mais la recherche en sciences cognitives pourrait apporter quelques éclaircissements. Dans une majorité des cas, être interrompu ou interrompre soi-même sa tâche en cours fait perdre en efficacité. Il semblerait également que subir de nombreuses interruptions au quotidien et pratiquer le multitâche avec plusieurs outils de communication réduit notre engagement au travail. Pourtant, une équipe de recherche montre qu’être interrompu par une tâche simple altère moins l’efficacité qu’une tâche complexe. De même, une tâche courte (quelques secondes) sera moins délétère par rapport à une tâche plus longue (plusieurs minutes). Et enfin, une interruption peut être une source d’interactions sociales qui nous aident au travail.
Interruptions au travail : faut-il toutes les éviter ?
Article L’Usine Nouvelle publié le 26/12/2022

Portrait type d’un dirigeant apte à donner du sens

De nombreuses études ont montré que les dirigeants jouent un rôle clé pour aider les employés à comprendre en quoi leur travail importe. Quatre traits de caractère déterminent la capacité d’un dirigeant à faire en sorte que le travail de ses subordonnés ait du sens à leurs yeux : ils sont curieux et concernés. Ils poussent leurs employés à ne jamais se satisfaire des résultats obtenus. Ils embauchent des individus dont les valeurs correspondent à la culture de leur entreprise. Et, enfin Ils savent faire confiance à autrui.
Comment booster l’engagement de son équipe
Article Harward Business Review du 16/12/2022

Par |2023-01-30T19:25:27+00:00janvier 30th, 2023|

La revue de presse du 6e Forum de l’Engagement #Décembre2022

Revue de presse

Le mardi 15 novembre 2022, le 6eForum de l’Observatoire a rassemblé près de 130 participants et journalistes sur le thème « Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? ». Revue des articles sur la rencontre annuelle du Think Tank sur l’Engagement au travail.

Interview de Fabienne Simon – cofondatrice de l’Observatoire de l’Engagement

L’enquête annuelle de L’Observatoire de l’Engagement révèle qu’à l’issue de la crise sanitaire, les salariés dans leur ensemble ne sont pas moins investis dans leur travail. Certaines catégories comme les managers augmentent même leurs scores d’engagement vis-à-vis de l’entreprise, des clients et de leur équipe. Quels sont les enseignements de la dernière enquête, publiée le 15 novembre ? Quelles différences de niveau d’engagement constate-t-on en fonction des statuts et de l’âge ?
« Chacun, quel que soit son métier, a besoin de considération »
Article Entreprise & Carrières publié le 21/11/2022

Interview de Geoffrey Carpentier – cofondateur de l’Observatoire de l’Engagement

L’Observatoire de l’Engagement s’est donné pour mission de favoriser les échanges, la veille et l’analyse sur le thème de l’engagement au travail avec l’ensemble des parties prenantes. Sa nouvelle enquête effectuée avec OpinionWay et l’Université de Paris-Dauphine, qui repose sur une étude à la fois quantitative et qualitative, montre que l’engagement des salariés au travail est une question bien plus complexe que certains veulent bien le penser. Le cofondateur de l’Observatoire, Geoffrey Carpentier, nous explique pourquoi…
Geoffrey Carpentier (L’Observatoire de l’Engagement) « Le rapport de force sur le marché du travail entre les employeurs et les employés s’est inversé »
Article INFLUENCIA publié le 17/11/2022

Interview de Lionel Garreau membre du comité d’orientation de l’Observatoire de l’Engagement

La crise sanitaire a eu des impacts sur notre rapport au monde du travail. Ce n’est plus le projet porté par l’entreprise qui compte, mais le projet personnel. Lionel Garreau, membre du comité d’orientation de l’Observatoire de l’Engagement a répondu aux questions de Muriel Reus dans son émission hebdomadaire La Force de l’Engagement sur Sud Radio.
La force de l’engagement 
Émission Le force de l’engagement sur Sud Radio diffusée le 27/11/2022

Une enquête édifiante

L’enquête menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’Engagement explore les tendances et impacts perçus par les managers et les collaborateurs en matière d’engagement au travail. A la clé, des résultats contrastés, à contre-courant des idées reçues : alors même que l’individualisme prend de l’ampleur, l’étude montre le cas de collaborateurs davantage engagés au profit de leur équipe et non plus de l’entreprise.
Engagement au travail : une enquête édifiante
Article People at Work

Les leçons de l’enquête Observatoire de l’engagement-OpinionWay-Paris Dauphine

Trois ans après le début de la crise sanitaire, l’enquête menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’engagement explore les tendances et impacts perçus par les managers et les collaborateurs en matière d’engagement au travail. Les résultats sont contrastés. L’individualisme prend de l’ampleur, mais l’étude indique que les collaborateurs sont plus impliqués dans leur équipe que dans l’entreprise.
Engagement au travail : Les leçons de l’enquête Observatoire de l’engagement-OpinionWay-Paris Dauphine
Article Gestion Sociale publié le 15/09/2022

En 2022, des salariés plus engagés pour leur équipe que pour leur entreprise

Après la crise sanitaire, les entreprises font face à de nouvelles incertitudes. Face à l’inquiétude des salariés sur leur pouvoir d’achat et leur bien-être au travail, les sociétés redoublent d’efforts pour proposer de nouveaux leviers d’engagement au travers d’une promesse employeur tangible.
En 2022, des salariés plus engagés pour leur équipe que pour leur entreprise
Article AEF INFO publié le 15/11/2022

Par |2022-12-19T19:45:54+00:00décembre 19th, 2022|

Mise en perspective des enseignements du 6e Forum de l’Engagement

Le 15 novembre 2022, le 6eForum de l’Observatoire sur le thème « Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? » s’est terminé sur un temps d’ouverture. Sophie Peters, éditorialiste – spécialiste des relations au travail et psychanalyste, a mis en perspective les enseignements des enquêtes et des éléments du débat.

Forum 2022

En apparence ces enquêtes présentent des éléments positifs comme souligné par Fabienne Simon, cofondatrice de l’Observatoire de l’Engagement. Mais en creux des enseignements fort intéressants laissent apparaître des points de vigilance. J’en ai relevé 10 sur lesquels j’aimerai revenir et apporter un éclairage.

1 – La prédominance du petit collectif

Moins de sentiment d’appartenance au grand collectif, le petit collectif occupant tout l’espace de la relation psychique. 83% se sentent appartenir à leur petite équipe. Il y a là un danger de perte de vision de l’ensemble. D’autant que la frontière s’amenuise entre les espaces de vie avec le télétravail. Il y a dans cet engagement, non pas du chacun pour soi, mais du chacun pour ses plus proches, comme un rétrécissement du monde. L’horizon se rétrécissant, l’engagement reste soumis à des aléas quasi émotionnels et fluctuants avec une fatigue psychique et mentale grandissante. Fatigue qui est une conséquence de cet engagement fort des managers sans soutien d’une direction pas suffisamment présente auprès d’eux et d’une absence de gouvernance porteuse. Les managers ont beaucoup porté sur leurs épaules, c’est aujourd’hui que les RPS sont sans doute un point de grande vigilance pour les RH.

2 – La place du travail dans nos vies

La revanche des seniors face à leurs enfants pour lesquels la place du travail n’est plus aussi essentielle et prioritaire qu’elle l’était pour eux : en 1990 « le travail est important dans ma vie » était vrai pour 60% des gens, en 2022, 22%. Face à cette place de second plan, la valeur travail se perd auprès des plus jeunes. En quoi est-ce un danger pour nos sociétés ? J’y vois un danger pour l’équilibre psychique des plus jeunes mais aussi de la société dans son ensemble. Pourquoi ? Parce que L’addiction explose quand les individus s’ennuient et qu’ils n’arrivent plus à donner du sens à leur vie. Ils s’étourdissent en cherchant uniquement le plaisir. Une société qui leur a dit que la quête du bonheur devait être leur véritable enjeu de vie n’a rien de salvateur. Le travail propose de contribuer à un projet d’ensemble. En cela c’est porteur d’enthousiasme et chacun y a sa place. L’entreprise et les dirigeants ont donc de ce fait une responsabilité dans le fait de redonner au travail sa place noble.

3 – L’urgence de revaloriser les métiers

La notion de réussite est en train de changer face au besoin d’une vie plus équilibrée chez les jeunes générations. Les entreprises ont intérêt à plus valoriser leur métier et leur savoir-faire et faire parler du travail, ce qu’elles font réellement au quotidien dans leur activité. Au lieu de nourrir le collectif à coup d’afterworks, mieux vaudrait mettre l’accent sur la coordination, la collaboration , un collectif utile dans le travail. D’autant que l’enquête montre une meilleure souplesse et facilité dans le dialogue et qu’il y a une grande implication dans les équipes de travail. Les communautés de travail créées pendant la Covid peuvent être un terreau intéressant à travailler en RH. Mais aussi, ce qui a été dit dans le débat, la revalorisation de l’expertise, où l’honneur du « travail bien fait » peut retrouver sa place.

4 – Le besoin d’authenticité

La disparition frontière vie pro, vie perso, avec ce désir d’être soi au travail. Cette notion d’être soi qui a été abordé dans l’enquête qualitative, reste à définir…dont l’aspect vestimentaire est la partie immergée de l’iceberg. Et si cette quête était le signe d’un besoin de plus d’authenticité ? Avec un vocabulaire moins novlangue et une façon de parler des métiers et fonctions plus ancrées dans le réel on pourrait commencer par mieux nourrir ce besoin d’authenticité.

5 – Un travail qui a du sens

L’inversion de la subordination qui a été soulignée ce matin, les salariés devenant les patrons, n’est que la conséquence de l’immense entreprise de séduction des employés au travers d’une promesse sociale, dont a parlé Edwige Duterrage Baudin – Directrice des Relations Sociales chez Ikea France – qui arrive sans doute à son terme, ou plutôt devrait arriver à son terme. L’élite cherche à séduire la base, les entreprises ses salariés, les parents leurs enfants, les gouvernants, les citoyens. Or la question de la séduction est biaisée car elle crée une escalade du toujours plus. Et surtout elle contribue paradoxalement à discréditer les paroles d’expert. Le populisme peut lui aussi gagner demain la sphère de l’entreprise quand la parole des collègues aura plus de crédit que celle de la direction. La question n’est donc pas tant de répondre aux attentes individuelles -qui augmente l’individualisme- mais de savoir proposer un travail qui a du sens, donner les moyens de le réaliser, et de prêter attention à la qualité de la relation, d’une expérience collaborateur réussie. Travailler à les rendre fiers. La question de qu’est-ce qu’on aime faire dans son travail est gage de responsabilité et d’autonomie. En parallèle, ce qui permet de souder un collectif, c’est de s’adresser à une logique collective, d’assumer pleinement que si l’individu ne s’y retrouve pas, il peut avoir du sens et de la fierté d’être au service du collectif.

6 – Un rapport à la réalité bouleversé

La montée de l’individualisme apparait à mon sens comme une protection psychique, un rempart contre la déception, ce qui n’est pas paradoxal avec un besoin fort d’un collectif soutenant. Freud écrivait il y a un siècle : »en reconnaissant l’importance du travail, on contribue, mieux que par toute autre technique de vie, à resserrer les liens entre la réalité et l’individu ; celui-ci en effet, dans son travail, est solidement attaché à une partie de la réalité ». Or c’est sans doute cette réalité qui se trouve aujourd’hui totalement bouleversée. C’est elle qui n’est pas suffisamment nommée et qui nuit au sens au travail. « Quand le patron descend à la cave » pour reprendre la formule de Franck Coste, il donne en fait au travail une réalité par sa présence. L’autre façon de redonner sa place au réel, c’est aussi réduire la temporalité des projets comme le propose également Franck Coste, CEO chez Champagne Chanoine Frères – Groupe Lanson BC.

7 – La désarticulation entre travail et emploi

Un défi organisationnel apparaît nettement au travers des désengagés et du modèle de l’équilibriste. Ce qui ne fonctionne plus c’est la désarticulation entre travail et emploi : il est désormais possible de détester son travail tout en étant à tout prix attaché à son emploi et inversement. Ce qui signe un rapport utilitariste au travail. Les collaborateurs devenant consommateurs de leur emploi. Le fait que les décisions soient prises par un corps étroit avec mise à distance des autres élites produisent probablement cet effet. On pourrait aussi ici faire référence à la façon dont le travail a perdu son sens à l’hôpital par exemple. C’est empêcher le travail que de faire vivre les individus sous une pression constante, à nous transformer en clients les uns des autres, à nous enchaîner à l’obsession de la rentabilité, du chiffre d’affaires, des statistiques.

8 – Un rapport au temps devenu essentiel

Le télétravail facilite le travail d’équipe. Sans doute que de se retrouver plus en autonomie depuis chez soi avec la Covid, a permis de faire ressentir le plaisir de travailler. Aimer ce que l’on fait et le percevoir comme utile aboutit à un sentiment d’équilibre. Tout comme assumer l’usage que l’on fait de son temps, réaliser quelque chose sur une base quotidienne, et avoir le sentiment de contrôler son temps, sous-tendent la satisfaction ressentie par rapport à l’usage du temps. La satisfaction subjective par rapport à l’usage du temps est en train de devenir l’un des prédicteurs de bien-être les plus importants. Reste à s’intéresser de la part des entreprises comme des salariés aux éléments non plus comptables du temps de travail et de loisirs (ratio d’heures), mais à leurs éléments subjectifs et au sentiment d’une distribution bénéfique entre ces sphères. Que ce soit pour réaliser un travail ou s’adonner à des loisirs, il s’agit de permettre -et de se permettre- d’avoir le sentiment de disposer de suffisamment de temps. La pénurie de temps étant à coup sûr l’un des facteurs les plus réducteurs du niveau de bien-être.

9 – Le travail, une façon d’être ensemble

La question du sens est portée par le projet d’entreprise. L’être humain est un être de sens. On cherche tous un travail qui a du sens mais nous avons aussi du sens à donner à notre travail et la valeur qu’il occupe dans nos vies.  Réconcilier le collectif et l’individu, c’est redonner sa place au travail, ne pas le cantonner à être un gros mot, en faire le centre des échanges. Le travail, ce n’est pas seulement de la performance, ni des résultats, notions qui ne sont pas à l’origine historique du travail. Le travail, psychiquement, c’est une façon d’être ensemble, d’avoir un projet. Autrement dit, il est urgent de remettre au cœur de nos sociétés l’intérêt pour le travail. Or paradoxe terrible : en dehors de processus contraint les individus n’ont souvent pas le sentiment de travailler. Combien d’artistes s’entendent souvent dire que leur métier n’est pas du travail ! Comme si le sens du travail se trouvait uniquement dans celui de gagner de l’argent, bref dans la douleur et la sueur ! Si on considère le travail de façon péjorative comme un sacrifice on a tendance à aggraver la situation. Or tous nous savons que nous ne travaillons pas seulement pour de l’argent. Nous travaillons pour obtenir notre reconnaissance au sein d’une communauté. Pour paraphraser Marx, on pourrait dire que les hommes font le travail -l’histoire- mais ne savent pas qu’ils le -la- font.

10 – Le véritable intérêt du travail

Notre appétit de psychologie et développement personnel trouve aujourd’hui ses limites. A trop s’interroger sur nous-mêmes, à trop vouloir « ranger » ses congénères dans des cadres de personnalités bien définis, à trop vouloir nourrir son propre besoin, on perd de vue le véritable intérêt du travail. On en oublie combien l’interaction, la relation nous en dit bien plus long sur nous-mêmes que tous les manuels de psy. Car il n’est de conscience de soi que dans la relation aux autres. Et le travail est le lieu par excellence où la confrontation à l’autre a lieu. On en fait tous les jours, et parfois même difficilement, l’expérience, entre collègues ou dans les relations managériales. Notre subjectivité se construit aussi à cette occasion en se confrontant aux obstacles ou aux épreuves qui vont la transformer. Ce que Frank Coste a nommé toute à l’heure par la formule : « pas de prise de conscience sans choc émotionnel ». Dans la « dialectique du maître et de l’esclave », Hegel nous explique que, « l’existence d’autrui est indispensable à l’existence de ma conscience comme conscience de soi ». La connaissance de soi requiert donc la reconnaissance de soi par l’autre. La conscience va ensuite prendre conscience d’elle-même. Elle ne saurait le faire efficacement par l’introspection mais plutôt par l’action. Le travail pour Hegel est anthropogène c’est à dire qu’il fait de nous des humains. Mais pas seulement. Dans le travail, il y a ce désir d’être reconnu par un autre. Et d’y trouver, voire de s’y prouver, sa valeur. Ce qui rejoint la thèse de Kant selon lequel, il est indispensable de travailler pour parvenir à l’estime de soi.

En conclusion, je dirai qu’il y a comme une urgence à se saisir de ce sujet comme un enjeu de société.

L’entreprise ne produit pas de la réussite si elle ne produit pas de la coopération, de la conscience de soi à travers la conscience de l’autre. Car ce que nous avons à « réussir » c’est un monde où se réalise la conscience de notre altérité pour plus de solidarité et de bienveillance entre les hommes. Un monde où le travail n’est pas seulement considéré en termes de salaires ou de gains, en termes de réussite sociale ou de carte de visite mais aussi et surtout de dignité et de fierté d’être à plusieurs responsables d’un « bel ouvrage ».

Je voudrai conclure cette matinée avec les mots de Boris Cyrulnik « Le laboureur et les mangeurs de vent, liberté intérieure et confortable servitude » paru chez Odile Jacob :
« Comment vivrait-on sans engagement ? Nous serions des âmes errantes emportées par le vent des idées, sans but, sans rêves à réaliser. Notre existence n’aurait pas de sens, pas d’émotions, pas de plaisir ou de désespoir à vivre. Ce serait le bonheur des calmes plats, le sentiment de ne pas vivre ».

Merci.

Photos : © Vincent Boisot

Par |2022-12-11T15:03:19+00:00décembre 1st, 2022|

6e Forum – Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ?

Le mardi 15 novembre 2022, près de 130 personnes ont assisté au 6eForum de l’Observatoire sur le thème « Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? ». Résultats des études, questions-réponses, table ronde et regards croisés… La rencontre du Think Tank sur l’Engagement au travail a exploré le management du collectif dans un contexte de montée de l’individualisme.

Les temps forts du Forum en images

Welcome par El-Mouhoub Mouhoud. Président de l’Université de Paris Dauphine.
Présentation des résultats de l’étude quantitative par Stéphane Lefebvre-Mazurel. Directeur Général Adjoint, Opinion Way.
Présentation des résultats de l’étude qualitative par Serge Perrot, Professeur & Lionel Garreau, Maître de Conférences à l’Université Paris Dauphine
Questions – Réponses
Table ronde de partage de pratiques inspirantes en entreprises. Échanges animés par Gaëlle Copienne, journaliste.
Table ronde avec, de gauche à droite, Karen Jequier, Partner en charge de l’offre People experience chez One Point. Edwige Duterrage Baudin, Directrice des Relations Sociales chez Ikea France. Franck Coste, CEO chez Champagne Chanoine Frères – Groupe Lanson BC. Gaëlle Copienne, journaliste.
Un temps de mise en perspective et d’ouverture par Sophie Peters, éditorialiste – spécialiste des relations au travail et psychanalyste
L’équipe de l’Observatoire de l’Engagement : Serge Perrot, Fabienne Simon, Lionel Garreau, Stéphane Lefebvre-Mazurel, Daniel Baroin et Geoffrey Carpentier. Photos : © Vincent Boisot

Le résultat des études

L’Observatoire de l’Engagement a pour mission de favoriser les échanges entre les acteurs du monde de l’entreprise, de la recherche, des institutions et de suivre les évolutions et les attentes sur ce thème qui s‘étend au delà des politiques de ressources humaines.

Les études et les ressources sont mises à la disposition de tous les acteurs : entreprises, étudiants, enseignants, acteurs de la formation, institutions…

Septième publication de l’Observatoire de l’Engagement, sur le thème du management du collectif dans un contexte de montée de l’individualisme. Ce volet qualitatif de l’étude 2022 présente les résultats de l’analyse de 23 entretiens réalisés par Serge Perrot, Lionel Garreau, Daniel Baroin, Geoffrey Carpentier et Fabienne Simon.

Pour citer cette étude :
Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? Publication de l’Observatoire de l’Engagement dans le cadre d’un contrat de recherche avec l’Université Paris-Dauphine.

A l’heure de la période post Covid, de l’évolution des modes de travail, des attentes des salariés vis à vis de leur employeur et
du travail : Quelles sont aujourd’hui les perceptions des salariés sur l’engagement ? leur rapport au collectif dans l’entreprise ? L’enquête menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’Engagement explore les tendances et impacts en matière d’engagement au travail.

Pour citer cette étude :
Peut-on encore agir en collectif à l’ère de l’individu roi ? Sondage OpinionWay pour l’observatoire de l’engagement

Par |2023-10-05T10:10:04+00:00novembre 17th, 2022|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Octobre2022

Revue de presse

Travail à la carte, journée fragmentée, démission, reconnaissance… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en octobre 2022.

La fin du Métro, boulot, dodo

Distanciel, flex-office et pandémie ont fait émerger une nouvelle palette de modèles de travail et, notamment, la « journée de travail fragmentée ». Les salariés qui exercent une partie de leurs fonctions à distance, ont changé les créneaux horaires au cours desquels leur travail est réalisé. Les temps (dédiés à la famille, aux loisirs et au travail) se mélangent lorsqu’on travaille de chez soi, car il y a davantage une obligation de résultats que de moyens. Face à une main-d’œuvre en quête de flexibilité et d’autonomie, ces journées de travail non-linéaires sont vouées à gagner en popularité.
Travail fragmenté : comment le Covid a fait éclater le modèle de certains salariés
Article Les Échos publié le 29/10/2022

Ce que veulent les jeunes

Un travail à la carte, une quête d’épanouissement et d’équilibre vie professionnelle / vie personnelle. Un sondage OpinionWay réalisé pour Le Parisien Économie et Indeed s’intéresse aux attentes des jeunes quant à leur avenir professionnel. Et, ils sont 53% à donner la préférence à un travail sans horaires établis. 72%, des 18-30 ans, n’ont rien contre le fait de travailler le samedi ou le dimanche s’ils peuvent récupérer leurs jours en semaine. Ils confirment aussi leur attrait pour une carrière moins conventionnelle que celles de leurs aînés. À 53 %, ils imaginent qu’elle se fera dans différentes entreprises, que ce soit pour exercer différents emplois (27 %), ou le même (26 %).
Etude Indeed – Le travail semble être une activité ‘à la carte’ pour les jeunes
Article Presse Agence publié le 29/10/2022

Ce que pensent les femmes

Épuisées au travail, sous pression à la maison, de plus en plus de femmes managers démissionnent selon rapport Women in the Workplace 2022, publié par McKinsey et LeanIn. Menée sur la base d’informations communiquées par 333 entreprises, employant 12 millions de salariés américains et canadiens, l’étude montre que les top managers claquent la porte en masse. Ce qui les pousse à partir ? D’abord, elles doivent lutter plus que les hommes pour s’affirmer dans l’entreprise. Ensuite, elles estiment consacrer beaucoup plus de temps et d’énergie au bien-être, à l’égalité et à la diversité des équipes, sans en tirer de reconnaissance. Les cadres dirigeantes attendent une meilleure prise en compte de leur bien-être, de la diversité et de l’inclusion. Elles sont 1,5 fois plus nombreuses que leurs collègues masculins à avoir quitté leur poste pour cette raison.
L’effet cocotte-minute : jamais autant de femmes managers n’ont claqué la porte
Article Madame Figaro du 19/10/2022

Le rapport Women in the Workplace 2022 en intégralité en version originale

Comment ça va au travail ?

Publiée en octobre, une enquête IFOP pour Les Makers s’intéresse à l’état d’esprit des Français au travail. Ainsi, on apprend que 51% des salariés s’impliquent beaucoup dans leur travail, alors que 45% disent faire juste ce qu’il faut. La part des actifs qui reconnaissent en faire très peu reste marginale (4%). En parallèle, 45% des salariés interrogés travaillent exclusivement pour le salaire qu’ils en retirent et 54% considèrent que le travail est avant tout une contrainte plutôt qu’une source d’épanouissement. Selon l’étude, seul 13% des salariés considèrent qu’ils tirent un bénéfice de leur engagement dans leur entreprise.
Les Français et le Travail – 7 chiffres clés en 2022
Enquête IFOP pour Les Makers publiée le 20/10/2022

Ne partez pas sans

Six conseils faciles pour améliorer les signes de reconnaissance du travail, levier majeur pour retenir les talents. Valoriser les efforts et pas uniquement les résultats. Témoigner de la considération : remercier, féliciter ! Permettre aux salariés de se projeter dans l’entreprise. Encourager la prise d’initiatives. La reconnaissance ne vient pas que du manager, créer une dynamique collective.
6 moyens pour aider mon manager à mieux reconnaître mon travail
Article Les Échos Start du 25/10/2022

Le nouveau rôle central des managers et l’enjeu de la reconnaissance au travail
Analyse IFOP en partenariat avec La Fondation Jean Jaurès publiée le 14/09/2022

Par |2022-11-10T09:05:26+00:00novembre 3rd, 2022|

La revue de presse de l’Observatoire de l’Engagement #Septembre2022

Revue de presse
Télétravail, pause, dissonance cognitive, désengagement… L’Observatoire de l’Engagement a sélectionné 5 articles, en accès libre, en lien avec l’engagement des salariés parus en septembre 2022.

Retour au bureau

De nombreux dirigeants sont attentifs à la façon dont les grandes entreprises technologiques réagissent face à l’inflation et à une éventuelle récession économique. Selon un rapport A.Team et MassChallenge, certains employeurs pourraient profiter de l’incertitude pour inverser – ou du moins limiter – le télétravail. En effet, 55 % des responsables technologiques prévoient de demander à leur personnel de travailler davantage depuis leur bureau au cours des 12 prochains mois. De plus, 53 % des dirigeants estiment qu’un ralentissement économique « faciliterait le retour des employés au bureau ».
Télétravail : l’heure du grand retour sur site a-t-elle sonné ?
Article ZDnet du 19/09/2022

Une pause-café ?

91% des travailleurs font au moins une pause alimentaire pendant leur journée de travail. C’est ce qui ressort d’une étude Opinionway pour la marque Innocent. Près de huit actifs sur dix estiment que sans les pauses, ils « seraient moins efficaces dans leur travail » et 15% affirment que cela leur permet d’être plus créatifs. La pause est jugée essentielle sur le plan mental (81%) et sur le plan physique (76%). « Elle permet de parler d’autre chose que du travail avec ses collègues (81%) et contribue à la bonne ambiance dans l’équipe (81%) ».
Pauses déj, café, thé, goûter… Incontournables au boulot
Article CBNEWS publié le 27/09/2022

L’idée shopping de la rentrée

D’après une étude réalisée par Fleet, 37% des salariés interrogés travaillent avec un ordinateur vieux de plus quatre ans. En cause, la vieillesse du parc qui a tendance à empoisonner la vie des salariés. Une mauvaise expérience numérique au travail qui pourrait pousser 28 % des salariés de 25 à 34 ans à quitter leur emploi selon une autre étude du cabinet Vanson Bourne pour Nexthink. Après le manque de rémunération/perspective d’évolution et la culture d’entreprise toxique, les problèmes liés à la technologie apparaissent comme la troisième cause de burnout.
Vieux ordis, Wi-Fi défaillant… La majorité des salariés en télétravail se plaignent de leur matériel informatique
Article 20minutes publié le 19/09/2022

Présent, absent ou désengagé ?

42% des salariés se sont vu prescrire un arrêt maladie en 2022 d’après le Baromètre Absentéisme annuel de Malakoff Humanis. L’analyse des données met en lumière une augmentation du désengagement avec un impact significatif sur l’absentéisme. En moyenne, sur la période 2018/2022, près de 4 salariés sur 10 se déclarent « pas ou peu engagés dans leur travail ». Même si 65% des dirigeants déclarent avoir mis en place au moins un dispositif de lutte contre l’absentéisme, la moitié des salariés peu engagés ont été arrêtés au cours de l’année.
L’absentéisme maladie, un sujet de plus en plus préoccupant
Baromètre Absentéisme Malakoff Humanis publié le 08/09/2022

Il faut s’y mettre sérieusement

Le cabinet de conseil Imagreen et l’institut Kantar ont publié un premier baromètre faisant le lien entre l’inaction climatique des entreprises et le désengagement des salariés. Sans surprise, 9 salariés sur 10 trouvent la situation sociale et environnementale très préoccupante. Mais surtout, 4 salariés sur 10 se sentent en pleine dissonance cognitive entre leurs convictions personnelles et leur quotidien en entreprise. Autrement dit, leur emploi va à l’encontre de leur sensibilité écologique. Pour 75% d’entre eux cette dissonance est un facteur de désengagement du projet de l’entreprise. L’étude estime à 2,3 millions le nombre de salariés désengagés pour ce motif.
Inaction climatique et stratégie RSE : des salariés pointent du doigt leur entreprise
Article Ekopo du 08/09/2022

Par |2022-10-13T07:23:07+00:00octobre 13th, 2022|
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